Nouveaux moyens d'immigrer au Canada, programme d'entrée pour les Ukrainiens et autres nouvelles

Entrée pour les Ukrainiens

Ce que beaucoup d'Ukrainiens attendaient s'est produit. Le Canada a finalement tenu sa promesse et annoncé le lancement d'un programme spécial pour les Ukrainiens fuyant la guerre. Les points positifs : les Ukrainiens peuvent obtenir un visa et un permis de travail ouvert en deux semaines. Il n'est pas nécessaire de payer les frais de visa, ni de présenter de l'argent. Il n'est même pas nécessaire d'avoir un passeport : le gouvernement canadien délivre un permis d'entrée spécial. Vous pouvez rester au Canada pendant trois ans et trouver un emploi. Ils ont également mis en place un portail national où sont enregistrés les employeurs désireux d'embaucher des Ukrainiens. Les enfants seront admis gratuitement dans les écoles.

En général, les Canadiens sont très positifs envers les réfugiés ukrainiens. Il y a près d'un million et demi de personnes d'origine ukrainienne au Canada. Ces dernières semaines, les rassemblements en faveur de l'Ukraine n'ont pas cessé. Des personnes ont collecté des fonds et organisé l'aide humanitaire. Certains Canadiens sont prêts à héberger temporairement des Ukrainiens. 80 % des Canadiens interrogés ont déclaré qu'ils approuvaient l'admission sans restriction des réfugiés d'Ukraine. 79% pensent que le Canada doit continuer à aider l'Ukraine en lui fournissant de l'argent.

Immigration au Canada

Il est indiqué que les fonctionnaires d'Immigration Canada travaillent 24 heures sur 24 pour traiter toutes les demandes des Ukrainiens. Il est probable que le traitement des demandes pour toutes les autres filières d'immigration sera ralenti. Mais tout n'est pas mauvais : au début de 2022, le ministère de l'Immigration a traité plus de demandes de résidence permanente dans le cadre des programmes fédéraux que durant toute l'année 2021. Apparemment, l'argent alloué pour accélérer le processus n'a pas été gaspillé.

Autre bonne nouvelle, 35 260 personnes ont obtenu la résidence permanente au Canada en janvier 2022. La plupart d'entre eux sont des professionnels, des travailleurs et des diplômés universitaires du Canada. Certains immigrants sont venus pour rester avec des parents, et d'autres sont venus dans le cadre de programmes de réfugiés. Certains demandeurs attendaient depuis plus d'un an d'obtenir un permis de séjour permanent.

Sélections d'immigration

La Colombie-Britannique a effectué quatre sélections ciblées. La province avait besoin de spécialistes de l'industrie technologique, d'éducateurs et de médecins. Au total, 176 personnes ont été invitées.

L'Alberta a publié les détails de la sélection, qui a eu lieu 8 mars. Les 350 personnes qui se sont inscrites le Express Entry ont reçu des invitations à demander une nomination de la part de la province.

L'Île-du-Prince-Édouard a également tenu son tirage mensuel. Cette province invite à la fois des hommes d'affaires, des diplômés et des professionnels de différentes qualifications. Cette fois, 11 entrepreneurs et 130 professionnels ont reçu des invitations.

La Nouvelle-Écosse indique qu'elle lance un nouveau flux d'immigration pour les diplômés universitaires locaux. Mais pas pour tous, seulement pour les infirmières et les enseignants de maternelle. Les candidats doivent avoir une offre d'emploi provinciale, les permis nécessaires et suffisamment d'argent pour vivre.

Travailler au Canada

En plus des employés des hôpitaux, des maisons de soins infirmiers et des jardins d'enfants, le Canada a besoin d'électriciens. La province de l'Ontario a investi 13 millions de dollars canadiens pour former des électriciens et améliorer leurs compétences. De plus, l'Ontario met à niveau une usine qui commencera à produire des voitures hybrides à l'été. Le Premier ministre canadien en personne est venu y annoncer officiellement un investissement majeur. Les électriciens sont donc formés de toute urgence à l'entretien des voitures électriques, des voitures hybrides et des bornes de recharge.

Dans l'ensemble, l'économie canadienne se remet bien de deux années de pandémie, malgré les pénuries de compétences. Le taux de chômage national a baissé de 1% par rapport au mois dernier pour atteindre le même niveau qu'avant la pandémie. 337 000 emplois ont été créés au Canada en février.

Certaines entreprises vont même jusqu'à payer les gens pour qu'ils viennent passer un entretien. C'est ce que fait une organisation à but non lucratif de Toronto. Chaque demandeur d'emploi reçoit 75 dollars canadiens pour son temps. S'il effectue un travail d'essai, il est rémunéré au taux horaire pour lequel le demandeur d'emploi postule.

Mais c'est une entreprise distincte qui fait l'objet de tant d'attention. Plus important encore, le gouvernement canadien a déjà indexé le taux minimum fédéral. Cela signifie que les salaires ont augmenté dans tous les secteurs réglementés par le gouvernement : la fonction publique, la poste, les chemins de fer, les banques, l'énergie nucléaire, les usines agroalimentaires, etc. Après le gouvernement fédéral, la Colombie-Britannique a augmenté le salaire horaire minimum dans la province. D'autres provinces sont susceptibles d'augmenter leurs taux minimums prochainement.

Étudier au Canada

Autre nouvelle intéressante, le classement des meilleures villes du monde pour les étudiants a été publié. Elle comprend deux villes canadiennes, Montréal et Toronto. Montréal est arrivé en cinquième position. Les étudiants apprécient le fait qu'il y ait de nombreuses universités dans la ville et que les transports publics soient bien accessibles. Toronto est à la vingt-cinquième place. Cette ville est chère pour les étudiants, mais plus confortable à vivre.

Alex Pavlenko, fondateur du portail d'émigration Immigrant.Today