Le gouvernement du Québec a légèrement réduit les exigences pour les universités anglophones
L'augmentation des frais de scolarité ne sera pas aussi radicale que prévu.
Le gouvernement du Québec a officiellement annoncé le montant que les étudiants des programmes anglophones des autres provinces devront payer à partir de la prochaine année universitaire. Ces programmes sont offerts au Québec par trois universités concernées par le changement : Bishop's, McGill et Concordia. Au lieu de l'augmentation prévue de 17 000 dollars canadiens par an, les étudiants devront payer 12 000 dollars canadiens par an. Auparavant, les étudiants non québécois payaient un peu moins de 9 000 dollars canadiens.
Pourquoi le coût est-il augmenté en premier lieu ?
La nouvelle politique de la province concernant les études en anglais a été annoncée en octobre et a rencontré une opposition farouche de la part des étudiants et des universités elles-mêmes. Les autorités ont expliqué ces changements par la nécessité de protéger la position vulnérable de la langue française dans la région. Par conséquent, les frais de scolarité ne sont augmentés que pour les programmes de langue anglaise et uniquement pour les étudiants d'autres provinces et pays — et non pour les Québécois.
Quelles sont les autres mises à jour des règles ?
Les frais de scolarité augmentent dans trois universités — et malgré une réduction du prix promis, leurs administrations ne sont toujours pas satisfaites. Deep Saini, président de l'université McGill, considère cette décision des autorités comme un défi :
"Je ne peux que constater qu'il s'agit d'une attaque ciblée contre des institutions qui font partie du Québec depuis des centaines d'années.
Mais le gouvernement a trouvé un terrain d'entente avec l'administration Bishop en accordant un répit à l'université : 825 nouveaux étudiants originaires d'autres provinces (et aucun autre) pourront étudier au prix ancien de 8 992 dollars canadiens.
Cependant, ces étudiants et tous les autres étudiants des programmes anglophones du Québec devront désormais apprendre le français. Les autorités ont fixé un objectif précis aux universités : à la fin de leurs études (baccalauréat), au moins 80 % des étudiants non québécois devront faire preuve d'une compétence orale de niveau 5, c'est-à-dire de la capacité de tenir une conversation avec aisance. Deep Saini estime que cet objectif n'est pas réaliste.
Cela dit, les universités McGill et Concordia pourraient perdre une partie du financement de l'État si l'indicateur n'est pas atteint, mais le budget de Bishop ne serait pas directement affecté.
L'augmentation des frais d'inscription entre en vigueur pour les étudiants entrant dans l'année académique 2024-25, et l'exigence de français entre en vigueur pour les étudiants entrant dans l'année académique 2025-26.
Étudiants étrangers
Comme promis par les autorités, peu de choses changeront pour les étudiants étrangers. Ils devront s'acquitter d'un paiement de base de 20 000 dollars canadiens, sur lequel le gouvernement prélèvera 3 000 dollars canadiens à titre de frais. Les étudiants étrangers paient déjà plus de 20 000 dollars canadiens pour la plupart des programmes.
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Sébastien Lebel-Grenier, directeur de l'évêché, est optimiste à ce sujet, ayant trouvé un terrain d'entente avec les autorités provinciales. Les représentants de Concordia et surtout de McGill, beaucoup plus fâchés par les innovations, n'ont pas commenté la situation des étudiants étrangers.