Le ministre de l'immigration s'engage à inviter davantage de candidats francophones au Canada
Les objectifs pour les francophones seront augmentés.
Le ministre canadien de l'immigration, Marc Miller, a déclaré que le Canada allait relever les objectifs d'immigration pour les francophones d'autres pays qui souhaitent s'installer au Canada en dehors de la province de Québec.
Le gouvernement réglemente le nombre d'immigrants francophones en fonction d'objectifs. Il y a un an, la barre des 4,4 % a été atteinte pour la première fois — un objectif fixé à Citoyenneté et Immigration Canada en 2003. En chiffres absolus, cela signifie que 16 380 personnes se sont installées dans le pays en dehors de la province de Québec au cours de l'année 2022. Par rapport aux 6 950 immigrants de 2021, ce nombre représente une augmentation de 135,7 %.
Selon les propres termes de Miller, "la langue française est menacée dans une mer d'anglais".
Le nouvel objectif n'a pas encore été finalisé, bien qu'un niveau de 6 % soit en cours de discussion. Cependant, la Fédération des communautés francophones et académiques du Canada (FCFA) estime qu'"aucun chiffre inférieur à 10 % ne suffira à enrayer le déclin démographique de la francophonie".
Cette année, le Canada a déjà accueilli 10 190 francophones entre janvier et juillet. Si la tendance se poursuit jusqu'à la fin de l'année 2023, le nombre d'immigrants francophones dépassera les 17 000 à la fin de l'année.
La question de la préservation du français au Canada est régulièrement à l'ordre du jour. Il y a quelques mois, Ottawa lançait un programme spécial pour l'immigration francophone, et l'autre jour, le Québec décidait de rendre la vie plus difficile aux étudiants anglophones. Le gouvernement s'efforce de maintenir la prévalence de la deuxième langue officielle dans le pays.
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