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Des chercheurs ont trouvé un moyen de persuader les Canadiens de renoncer à l'alcool.

Des chercheurs ont trouvé un moyen de persuader les Canadiens de renoncer à l

Le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances a mis à jour ses recommandations de 2011 sur les normes de consommation d'alcool et en a fait une exigence.

Selon les données fournies, environ 75 % des adultes au Canada consomment de l'alcool à l'occasion. Ce document de 80 pages contient des recherches sur les effets de l'alcool sur le corps, détaille les risques liés à la consommation régulière de différentes quantités et fournit des recommandations pour réduire les niveaux.

Principales conclusions de la recherche

La consommation d'alcool entraîne des dommages pour la santé et pour les autres, des décès, des handicaps et des problèmes sociaux : apparition de cancers, de maladies cardiovasculaires, de maladies du foie, de blessures non intentionnelles et de violence.

L'alcool a été la cause de 18 000 décès au Canada en 2017. Si les gens ne buvaient pas d'alcool, il y aurait 7 000 décès de moins chaque année au Canada. La même année, le coût de la consommation d'alcool au Canada était de 16,6 milliards de dollars canadiens. Sur ce montant, 5,4 milliards CAD ont été dépensés pour les soins de santé.

Afin de prendre des décisions plus éclairées concernant la consommation d'alcool, les personnes vivant au Canada doivent connaître toutes les informations importantes, évaluer leur risque personnel et envisager d'arrêter de boire.

Au Canada, une portion standard d'une boisson alcoolisée est considérée comme étant de 12 onces de bière à 5 %, 5 onces de vin à 12 % et 1,5 once de boisson à 40 %. 1 once est égale à près de 34 ml.

La consommation de 3 à 6 boissons alcoolisées par semaine est associée à des risques modérés pour la santé, mais augmente les chances de développer des cancers tels que le cancer du côlon et du sein. La consommation de sept verres ou plus par semaine est associée à un risque élevé de conséquences négatives pour la santé, notamment des maladies cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

  • faible risque avec 680 ml de bière à 5%, 280 ml de vin et 85 ml de boissons à 40% — soit 2 boissons standard ;
  • niveau de risque moyen avec 1 à 2 litres de bière à 5%, 425 à 855 ml de vin et 130 à 255 ml de boisson à 40% ;
  • niveau de risque moyen pour une consommation de 2,5 litres de bière à 5%, 1 litre de vin et 300 ml de boissons à 40%.

Auparavant, les experts recommandaient de ne pas dépasser 10 portions pour les femmes et 15 pour les hommes. La ligne directrice de 2023 préconise une réduction à 2 portions par semaine. Cette dose est considérée comme moins dangereuse et permet d'éviter de graves conséquences pour la santé.

De nouvelles recherches suggérant un lien entre le cancer et la consommation d'alcool, il est conseillé d'arrêter complètement de boire de l'alcool.

Selon le rapport, 40 % des Canadiens ne sont pas conscients des risques de cancer liés à une consommation régulière d'alcool. Selon Holmes, même une consommation modérée d'alcool est associée à un risque accru de cancer.

Mais il est prouvé que si vous réduisez votre consommation d'alcool, certains de ses effets nocifs peuvent disparaître complètement et l'organisme se répare.

Les principaux moyens de lutter contre l'alcool

Les experts du centre ont demandé aux autorités d'introduire un étiquetage obligatoire pour sensibiliser aux conséquences négatives de la consommation d'alcool sur la santé. Les étiquettes doivent fournir toutes les informations sur la teneur en alcool et les dangers. Les producteurs d'alcool ne sont pas d'accord sur le fait qu'un avertissement sur les étiquettes peut en quelque sorte réduire la consommation.

La réduction de la consommation peut s'avérer difficile en raison du rôle culturel que joue l'alcool dans la vie sociale en ligne. Pour promouvoir un changement culturel, le gouvernement fédéral doit également jouer son rôle et interdire la promotion et la publicité des boissons alcoolisées.

"Tout le monde sait que l'alcool facilement disponible et bon marché provoque une consommation plus fréquente", a déclaré le spécialiste du centre. — C'est pourquoi il est important d'introduire des règles sur la publicité et le marketing pour changer la culture de la consommation d'alcool.

Le Centre for Addiction Research a donc demandé au gouvernement de mettre à jour les étiquettes des boissons alcoolisées afin de fournir des informations complètes et attrayantes sur les méfaits de l'alcool. Il faut également prêter attention à la propagande culturelle et l'interdire autant que possible sur les réseaux sociaux et à la télévision, ainsi qu'augmenter les prix des produits.

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