Des médecins migrants ukrainiens outrés par le manque de soutien en Nouvelle-Écosse
Les autorités provinciales retardent la procédure d'obtention d'un permis de travail.
Au milieu de l'aggravation de la crise sanitaire au Canada, des rapports ont commencé à émerger selon lesquels les gouvernements provinciaux ne contribuent pas à accélérer l'embauche de médecins prêts à travailler.
Installés en Nouvelle-Écosse, des travailleurs de la santé originaires d'Ukraine se disent frustrés par la difficulté d'obtenir un permis de travail.
La province a attiré les spécialistes avec le programme Nova Scotia Health, qui leur promettait un emploi. La filière des médecins, qui est censée combler les places vides dans les établissements de santé avec des immigrants, semblait prometteuse. Mais en réalité, comme le disent les Ukrainiens, les programmes ne fonctionnent pas.
Ils signalent que les plus gros problèmes auxquels ils sont confrontés sont liés à l'octroi de licences : les fonctionnaires doivent attendre des semaines pour obtenir des réponses.
L'une des infirmières, qui attend sans cesse des nouvelles des commissaires, estime que les autorités n'utilisent pas les professionnels de santé à leur disposition pendant la crise. Elle souligne également qu'elle n'a pas la possibilité d'étudier à temps plein pour obtenir un certificat, car elle doit travailler et subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille.
Le ministre de la santé de la Nouvelle-Écosse a déclaré il y a plus d'un mois que la province recherchait des Ukrainiens pour combler les postes vacants dans le secteur de la santé, soulignant que le processus d'obtention d'une licence ne serait pas facile.
Le 2 août, elle a déclaré dans une interview que les médecins qui n'avaient pas obtenu de réponse pouvaient s'adresser eux-mêmes au Bureau de recrutement du personnel médical. Elle cite les compétences inappropriées et le manque de connaissance de l'anglais comme le principal problème des nouveaux arrivants.
En général, elle convient que le processus d'attestation dans les provinces de l'Atlantique est loin d'être idéal et ne nie pas que de nouveaux schémas et principes pourraient être introduits.
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Le Dr Gus Grant, directeur général du Collège des médecins et chirurgiens, voit d'autres obstacles à un remplissage rapide des places vides et cite des statistiques : le Bureau a déployé 69 médecins formés en Ukraine. A ce jour, la plupart d'entre eux ne sont pas en province. Le collège certifie les candidats, ce qui leur permet d'exercer la médecine dans la province. Lors du traitement des documents, il est apparu que 26 candidats n'étaient manifestement pas éligibles pour une quelconque forme de licence, tandis que 10 pouvaient être éligibles pour une licence d'auxiliaire médical.
Selon lui, la procédure stricte d'agrément des médecins au Canada doit être suivie dans tous les cas sans exception, mais cela ne signifie pas que des professionnels de la santé étrangers expérimentés ne peuvent pas faire quelque chose pour aider.
Pour sa part, l'Autorité de recrutement de la santé, qui est la plus blâmée pour les retards, a déclaré qu'elle travaillait sur une approche qui permettrait de rationaliser le processus de recrutement.