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Déménagement au Canada en tant que nounou

Déménagement au Canada en tant que nounou

La profession de nounou est considérée comme une priorité au Canada, mais pour réussir à immigrer et à commencer à travailler, vous devez savoir comment vous y prendre.

S'installer au Canada en tant que nounou devient un moyen de plus en plus populaire de déménager, le gouvernement faisant pression pour un afflux de nouveaux professionnels dans ce domaine. En 2021, 1 500 nounous étrangères devraient être admises dans le cadre du seul programme d'immigration fédéral, et un total de 6 000 professionnels de la garde à domicile auront une chance de vivre au Canada.

Cette option de relocalisation offre également une opportunité intéressante pour vous et votre famille de devenir des résidents permanents dans une période de temps relativement courte. En 2020, 2 900 membres de cette profession sont déjà devenus des résidents permanents du Canada. Vous pouvez rejoindre leurs rangs dans les prochaines années et nous vous dirons comment faire.

La nounou praticienne Olga Romanchenko peut vous aider à y voir clair. Elle a quitté l'Ukraine pour s'installer au Canada il y a 3 ans, elle a travaillé comme nounou pour la même famille pendant tout ce temps et elle est heureuse de partager son expérience.

Cet article vous permettra d'apprendre :

  • le niveau de salaire des nounous canadiennes ;
  • les conditions d'emploi ;
  • les possibilités d'immigrer au Canada en tant que nounou ;
  • Conseils d'une nounou en exercice ;
  • des ressources pour trouver un emploi de nounou au Canada.

Bonus ! Modèle de CV et de lettre de motivation pour un emploi réussi en tant que nounou au Canada.

Canada Ville

Salaires des nounous au Canada

Le niveau de revenu des nounous au pays de la feuille d'érable dépend de plusieurs facteurs : le taux moyen dans la région, l'expérience, les qualifications, le nombre d'enfants et leur âge, les heures et la durée du travail, les services supplémentaires fournis par la nounou tels que la cuisine, le ménage, le nettoyage et autres.

Mais il existe des moyennes pour vous guider. Selon les informations officielles, les nounous au Canada gagnent 14 dollars canadiens par heure. À titre de comparaison, en Russie et en Ukraine, en termes d'argent canadien, le salaire moyen d'une nounou est de 3 dollars canadiens par heure.

Conditions d'emploi

Il est plus facile d'obtenir un emploi de nounou au Canada que dans de nombreux autres domaines, mais vous devez tout de même satisfaire à certaines exigences.

Âge

Il n'y a pas de limite d'âge pour le babysitting au Canada ; à partir de l'âge de la majorité et si vous remplissez les conditions de base, vous avez le droit de fournir des services professionnels de garde d'enfants.

Éducation

Il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme universitaire pour exercer cette profession, mais il faut avoir suivi le cursus scolaire. Bien sûr, un diplôme d'enseignement augmentera vos chances de bénéficier d'un salaire plus élevé, mais vous avez de bonnes chances de trouver un emploi même sans ce diplôme.

Obtention de certificats supplémentaires

Des certifications spéciales peuvent également influer sur la réussite de l'emploi, et dans certains cas, il s'agit d'une condition préalable. Les principaux sont les suivants :

  • CPR/AED (confirme les compétences en réanimation cardio-pulmonaire) ;
  • Certificat de premiers secours (prouve les compétences en matière de premiers secours).

Votre employeur peut également exiger d'autres certificats, comme le certificat de sécurité aquatique de la Croix-Rouge, qui certifie que votre enfant sera en sécurité avec vous pendant vos activités de loisirs aquatiques. Vous pouvez en savoir plus sur les certificats et les options disponibles sur le site de la Croix-Rouge au Canada.

Expérience professionnelle

Avoir une expérience avérée est une grande garantie d'emploi. Tous les emplois peuvent et doivent figurer sur votre CV, et il n'est pas nécessaire que ce soit exactement la même expérience. Travailler dans un camp pour enfants ou en tant que tuteur convient également. Plus vous avez d'expérience dans l'interaction avec les enfants, plus vos chances sont grandes.

Pour de nombreux programmes d'immigration, l'expérience professionnelle est une condition préalable, voir ci-dessous.

Connaissance des langues

Les baby-sitters travaillant au Canada doivent comprendre au moins une des langues officielles (anglais ou français). Pour être admissible aux programmes d'immigration, votre niveau doit être d'au moins 5 sur le système CLB. Cela signifie que vous devez obtenir un score IELTS au test linguistique obligatoire : Listening — 5.0, Reading — 4.0, Writing — 5.0 et Speaking — 5.0. Pour savoir comment convertir les scores IELTS en niveaux NCLC, voir lien.

L'histoire d'une nounou praticienne

Nounou Olga Romanchenko

En 2018, Olga Romanchenko, originaire de la petite ville ukrainienne de Dolinska, a déménagé en Ontario grâce au programme d'aides familiaux résidants. Ce programme est déjà clos pour les candidatures, mais Olga avait tout de même quelques conseils universels qui seront utiles à de nombreux immigrants. Lisez l'interview de l'héroïne pour les découvrir.

Immigrant.Today : Bonjour Olga, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez décidé de vous installer au Canada ?

Olga : Quand j'étais étudiante, je voulais vraiment aller aux États-Unis, j'étais intéressée par la culture américaine. Mes parents ne m'ont pas laissé partir à l'époque, et lorsque j'ai grandi, ils ne m'ont plus emmené en Amérique dans le cadre du programme de baby-sitting des étudiants Aupair. Le pays le plus proche de mon rêve d'enfant était donc le Canada et, grâce à mon expérience, j'ai trouvé un programme adapté, dans lequel j'ai déménagé à l'âge de 29 ans.

I.T : Aviez-vous une expérience en tant que nounou avant de déménager ?

R : Je suis un philologue de la langue et de la littérature anglaises de formation. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai travaillé comme enseignant dans un village, j'ai donné des cours particuliers, puis j'ai été directeur de l'enseignement. Au total, j'ai sept ans d'expérience dans l'enseignement. Et cela a certainement aidé. Et les lettres de recommandation des parents de mes élèves ont également contribué à confirmer mon expérience.

I.T : Quel était votre niveau d'anglais avant votre déménagement et comment l'avez-vous amélioré ?

R : J'ai obtenu un diplôme en langues étrangères. Mais il me manquait encore la pratique de la communication avec des locuteurs natifs en Ukraine, alors je l'ai cherchée ailleurs. J'ai fait connaissance avec des étrangers en ligne et je me suis préparée au test de langue IELTS en utilisant des manuels. Maintenant, mon niveau est Upper-Intermediate (supérieur à la moyenne). Je pensais pouvoir parler anglais ici, mais ça n'a pas marché. Je travaille dans une famille russophone, donc je ne pratique l'anglais que le week-end, en dehors du travail.

I.T : Comment avez-vous trouvé un employeur ?

R : J'ai décidé de commencer mon déménagement par l'intermédiaire d'une agence. Ils ont rédigé un CV et l'ont envoyé à des sites de baby-sitting canadiens. Un employé de l'agence a correspondu en mon nom avec des employeurs potentiels, puis m'a fait venir à une date et une heure précises pour un entretien. Les employeurs ont également leurs propres clients d'Ukraine, qui demandaient des baby-sitters à plusieurs reprises. J'avais la deuxième option. Mes employeurs ont déjà utilisé les services de l'agence. Le coût des services de l'agence s'est élevé à 5 000 USD. Ils se sont engagés à trouver un employeur, à rédiger un contrat, à faire en sorte que tout soit légalement correct et à me conseiller à chaque étape du processus. Ce montant ne comprenait pas les examens, les examens médicaux et les dépenses mineures.

Collage d'Olga Romanchenko

I.T : Avez-vous rencontré des difficultés au cours de la procédure d'immigration ?

R : Le plus grand défi a été de trouver un employeur. J'ai passé beaucoup d'entretiens. Il y avait trois entretiens par mois et parfois aucun en un an, donc la patience et la motivation sont très importantes dans ce processus. À propos, la motivation doit être clairement comprise. Lorsque je suis venu pour la première fois à l'agence pour une consultation, on m'a demandé : "Pourquoi le voulez-vous ? Des réponses comme : "Je veux voir le monde", "améliorer mon anglais", "j'aime les enfants", tout cela ne fonctionne pas, vous devez avoir une compréhension claire que vous allez au Canada pour vivre. Lorsque l'on comprend que l'on ne part pas pour un an, ni pour deux ans, mais pour la vie, tous les autres processus d'immigration se déroulent d'eux-mêmes.

I.T : Combien de temps le processus a-t-il duré ?

R : 4 ans. Pendant cette période, j'ai passé l'examen linguistique IELTS, obtenu mon permis de conduire et trouvé un employeur. En mars 2018, j'ai rencontré ma famille via Skype et en juillet, je me suis envolée pour le Canada.

I.T : Dans quelles conditions avez-vous commencé à travailler au Canada ?

R : Après mon déménagement, j'ai été payée au salaire minimum par heure (chaque province du Canada a son propre taux minimum). Après la fin du contrat (2 ans), il est possible de réviser les conditions de paiement. Je l'ai fait avec mes employeurs, ils étaient satisfaits de mon travail et, la troisième année, j'ai obtenu une augmentation de salaire.

I.T : Quels conseils donneriez-vous aux futures nounous au Canada ?

R : Au début, le plus difficile est de vivre dans une famille étrangère. Vous êtes des étrangers pour cette famille, il faut donc du temps pour s'habituer les uns aux autres. La première année, il est difficile de s'adapter aux habitudes de la famille avec laquelle vous vivez. C'est probablement pourquoi le conseil le plus important est d'être patient.

I.T : Avez-vous regretté d'avoir déménagé au Canada ?

R : Je ne le regrette pas du tout. J'aime tout du Canada. Des gens sympathiques (ils disent bonjour et sourient dans la rue), une nature magnifique (il y a de superbes parcs, des plages et beaucoup d'animaux), la sécurité sociale (toutes sortes de programmes, d'aides publiques et de prestations). C'est un pays d'opportunités, si vous avez la tête sur les épaules et que vous êtes prêt à travailler, vous pouvez bien vivre.


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