Travailler en tant qu'assistant maternel au Canada
Comment obtenir le permis de travail tant convoité ? Aujourd'hui, je vous présente un entretien avec Vika, qui a réussi à obtenir deux permis de travail au Canada depuis son pays d'origine, l'Ukraine.
Pour s'installer au Canada, les immigrants devront, dans la plupart des cas, trouver un emploi pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Toutefois, cela est souvent compliqué par le fait que certaines professions nécessitent une licence spéciale.
Notre héroïne a trouvé un employeur canadien qui lui a fait une EIMT (évaluation de l'impact sur le marché du travail — un document qu'un employeur canadien doit obtenir pour pouvoir embaucher un travailleur étranger, le coût pour l'employeur est de $1000 CAD. Après l'offre, Vika a obtenu un visa de travail, elle réside maintenant au Canada et obtiendra bientôt son permis de résidence permanente. Vika travaille comme institutrice de jardin d'enfants et sa famille se compose de quatre personnes : Vika, son mari et deux enfants.
Quelle est la procédure à suivre pour devenir assistante maternelle au Canada ?
Vika : "Au Canada, il n'est pas possible de travailler en tant qu'enseignant dans une école maternelle sans licence. J'ai donc dû en obtenir une au préalable pour que les employeurs puissent m'embaucher.
Vika a reçu sa première licence de la province de la Saskatchewan. Elle a choisi cette province parce que le programme ne comportait pas d'exigences très élevées en matière de langues étrangères. À l'époque, l'anglais de Vika était de niveau NCLC 5 = IELTS 5.0 = B1, ce qui n'est pas un niveau très élevé selon les normes des programmes d'immigration.
Pour commencer, Vika devait faire évaluer son diplôme, elle a donc contacté WES (World Educational services, une organisation qui évalue les diplômes au Canada) et devait également remplir divers documents supplémentaires, ce qu'elle a fait sans difficulté.
La profession d'enseignant était recherchée, mais les offres d'emploi étaient rares. La recherche d'emploi était l'étape suivante après l'obtention du permis canadien.
A-t-il été difficile d'obtenir une offre d'emploi d'un employeur canadien ?
"Oui. Tous les jours, j'ai regardé beaucoup d'offres d'emploi sur les sites de recherche d'emploi. Soumis un grand nombre de documents. Plusieurs centaines de CV. J'ai simplement consulté les sites web des employeurs au Canada et j'en ai envoyé autant que possible avant mon emploi en Ukraine. Bien sûr, il y avait plus d'offres dans d'autres provinces, mais une licence différente y était requise." — dit Vika.
Au bout d'un certain temps, DEUX employeurs en Colombie-Britannique ont accepté de l'embaucher avec le soutien de l'EIMT.
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"J'ai découvert qu'il existe un accord spécial entre les provinces qui vous permet, si vous avez une licence dans une province, de demander la même licence dans une autre province. J'ai dû envoyer le certificat de la Saskatchewan et quelques formulaires de demande remplis, et après un certain temps, ils m'ont envoyé un deuxième permis. J'ai dû commencer à travailler tout de suite car la licence n'était valable qu'un an."
Le mari de Vika a obtenu un permis de travail ouvert, Vika a obtenu un visa de travail fermé (c'est-à-dire avec la possibilité de travailler pour un seul employeur), les enfants ont reçu un visa d'étude pour une éducation gratuite dans une école publique. En conséquence, le salaire mensuel de Vika a augmenté deux fois plus qu'en Ukraine.
Les entretiens ont-ils été difficiles ?
Vika : "On m'a donné un grand questionnaire avec des questions assez sérieuses. Il y avait certaines situations et je devais répondre à la façon dont je réagirais à ces situations. Il n'y a pas eu d'entretiens écrits. Et je n'ai jamais vu mon employeur avant de venir au Canada.
Combien les assistantes maternelles peuvent-elles gagner au Canada ?
"Tout dépend de la licence (il y en a de différents niveaux). Toutefois, il est important de comprendre qu'ils ne peuvent pas offrir le taux horaire le plus bas à un étranger. Mon taux horaire de départ était de 18,50 CAD = 1 000 roubles. C'est-à-dire qu'en deux jours de travail, je pourrais déjà gagner un mois de salaire en Ukraine".
Comment se passent les relations au travail ?
"Dans mon emploi actuel au Canada, j'ai de bonnes relations avec mes collègues et mon employeur. Il y a une différence entre ma relation avec mon employeur en Ukraine ou au Canada, car je n'ai pas de relation étroite avec ce dernier, mais mon patron parle de moi en bien et me soutient.
En quoi le processus d'éducation des enfants est-il différent au Canada ?
"Le processus d'éducation des enfants au Canada a quelques particularités, la première semaine beaucoup de choses semblaient inhabituelles. Par exemple, les enfants vont au lit avec leurs chaussures. Mais il s'agit plutôt d'une mesure de sécurité, car il y a souvent des incendies dans la région. Ce n'est probablement pas le cas ailleurs. Les enfants n'ont pas non plus de lits, ils sont remplacés par des matelas spéciaux.
Comment s'est passée l'adaptation au Canada ?
"La première année est toujours la plus difficile pour tout le monde. On essayait de s'installer. Mon mari a été au chômage pendant un mois et demi car nous sommes arrivés en plein milieu d'une pandémie. Finalement, mon mari est allé travailler dans la construction. Nous avons décidé que nous devions vivre selon les règles actuelles et c'est pourquoi nous n'avons jamais converti les prix canadiens en hryvnias."
Comment vont les choses maintenant ?
"Nous avons demandé la résidence permanente par le biais d'un programme provincial dans une profession très demandée. Nous avons reçu une désignation provinciale (un document de la province qui nous donne le droit de demander la résidence permanente au Canada). Nous voyageons beaucoup. Tout était nouveau pour moi, car je n'avais jamais vécu ailleurs. Les enfants m'ont tout de suite dit qu'ils étaient au bon endroit. Nous avons déjà parcouru toute la Colombie-Britannique. Chaque week-end, nous essayons d'aller quelque part, comme les lacs voisins. Nous avons également voyagé dans toute la province voisine d'Alberto.
J'espère que l'histoire de Vicky sera pour vous un exemple de persévérance et de travail acharné et qu'elle vous incitera à emprunter la voie, longue mais enrichissante, de l'immigration au Canada.
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Alex Pavlenko, fondateur de Immigrant.Today