Comment les immigrés remplissent-ils leur déclaration d'impôts ?
Statistique Canada a publié son dernier rapport.
Statistique Canada a mené une étude qui a révélé une amélioration générale des taux de déclaration de revenus chez les immigrants depuis le milieu des années 1990. Environ 89 % des immigrants arrivés entre 2017 et 2019 ont rempli une déclaration de revenus l'année de leur arrivée ou l'année suivante. Ce taux est nettement plus élevé qu'en 1993-1996 (83 %) et légèrement plus élevé que la plupart des années suivantes. Cependant, il existe des différences significatives dans les taux de déclaration selon le type d'immigration.
Pourquoi se donner la peine de remplir une déclaration ?
Vous pouvez en savoir plus sur le système d'imposition au Canada dans un article séparé. En résumé, toute personne qui travaille officiellement au Canada verse automatiquement une partie de ses revenus au gouvernement sous forme d'impôts. Parallèlement, tous les résidents et non-résidents qui ont des revenus au Canada doivent déposer une déclaration annuelle auprès de l'Agence du revenu du Canada. Sur la base de ces données, l'agence fiscale attribue des paiements supplémentaires ou rembourse une partie de l'argent.
En outre, le gouvernement du Canada offre aux déclarants de nombreux avantages et paiements. Il s'agit notamment de prestations de santé, de crédits d'impôt trimestriels, de conditions de crédit favorables, et beaucoup d'autres.
Qui est le plus susceptible de produire des déclarations ?
De tous les groupes examinés dans cette étude, les réfugiés ont tendance à avoir les taux de déclaration les plus élevés après la réinstallation. Le pourcentage de réfugiés (qu'ils soient parrainés par le secteur privé ou par le gouvernement) qui ont rempli une déclaration de revenus l'année de leur réinstallation ou l'année suivante est proche ou supérieur à 95 %. Ainsi, une grande partie de ce groupe est bien représentée dans le système fiscal et pourrait potentiellement commencer à bénéficier des incitations mises en place pour les soutenir.
Qui dépose des dossiers moins souvent que d'autres ?
Les immigrants arrivés dans le cadre du programme fédéral des travailleurs qualifiés sont les moins susceptibles de remplir une déclaration de revenus après avoir déménagé, quelle que soit l'année du déménagement. Dans les années 90, 82 % à 85 % d'entre eux ont rempli des documents auprès de l'Agence du revenu du Canada ; dans les années 90, le taux a chuté à 80 % ; et en 2017-2019, il était de 77 %. Au cours de ces années, les participants au programme des travailleurs qualifiés représentaient environ 16 % de tous les immigrants âgés de 25 à 64 ans. Il s'agit de la troisième catégorie d'immigrants en importance, après les personnes sélectionnées dans le cadre des programmes provincial et familial.
À titre de comparaison, au cours de la même période 2017-2019, 90 % des immigrants par le biais de programmes provinciaux, 93 % des immigrants ayant une expérience de travail au Canada, 97 % des autres migrants économiques, 89 % des personnes ayant déménagé dans le cadre de programmes de regroupement familial et 96 % des réfugiés ont rempli une déclaration d'impôt.
Les différences de taux peuvent être liées à un accès différent aux services d'établissement visant à intégrer les immigrants nouvellement arrivés au Canada. À cet égard, il convient de noter que les réfugiés sont les plus susceptibles d'utiliser les services d'établissement, y compris le Programme d'aide au réétablissement, qui leur est exclusivement destiné.
Québec
Le programme fédéral pour les travailleurs qualifiés n'a rien à voir avec une seule province qui occupe une position particulière au Canada. Les professionnels qualifiés ayant l'intention de vivre au Québec sont admis par le biais d'un programme spécial mis en place par le gouvernement québécois. Le taux de déclaration de revenus parmi eux était de 91 % de 2017 à 2019.
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Environ 14 % des immigrants âgés de 25 à 64 ans qui sont arrivés au pays entre 2017 et 2019 ont indiqué le Québec comme province ou territoire de destination. À titre de comparaison, cette proportion est de 15 % en Colombie-Britannique et de 43 % en Ontario. Ces chiffres changent radicalement pour le choix de la destination (par profession) : ils sont de 90 % pour ceux qui ont indiqué le Québec, de 89 % pour la Colombie-Britannique et de 87 % pour l'Ontario — et c'est le taux le plus bas du pays.
Qui ne fait pas de déclaration ?
Environ 8 % des immigrants arrivés dans le pays entre 2009 et 2012 n'ont pas déposé de déclaration d'impôt sur le revenu pendant au moins cinq ans après leur arrivée ou plus longtemps. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 12 % enregistrés entre 1993 et 1996.
Les différences dans les taux de non-déclaration à long terme sont les plus prononcées en fonction du niveau d'éducation et du type d'immigration. Environ 13 % des immigrants titulaires d'un diplôme universitaire qui ont déménagé entre 2009 et 2012 n'ont pas rempli de déclaration de revenus pendant au moins cinq ans. Le pourcentage est similaire pour les travailleurs qualifiés.
Statistique Canada estime que les immigrants qui n'ont pas rempli de déclaration de revenus dans les cinq ans suivant leur installation ont peu de chances de le faire par la suite. Par exemple, parmi ceux qui n'ont pas produit de déclaration de revenus pendant au moins cinq ans en 2005-2008, environ 95 % n'ont pas non plus produit de déclaration au cours des cinq années suivantes.
Tendance
Les taux de déclaration de revenus pour les familles sont généralement inférieurs à ceux des individus, car les deux conjoints doivent remplir une déclaration de revenus pour être considérés comme une famille déclarante. Environ 84 % des couples mariés immigrés arrivés dans le pays entre 2017 et 2019 ont déposé une déclaration de revenus l'année de leur déménagement ou l'année suivante.
Si les statistiques indiquent une amélioration globale des taux de dépôt au fil du temps, ces améliorations ne sont pas uniformes dans toutes les catégories d'immigration.