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La fin de l'état d'urgence au Canada

La fin de l

Mais son application pourrait avoir des conséquences pour le gouvernement en place.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a abruptement révoqué l'utilisation de la loi d'urgence, qui avait été introduite en réponse aux manifestations en cours dans la capitale. Cela s'est produit le 23 février, alors que deux jours auparavant, le 21 février, les députés de la Chambre des communes avaient voté l'application de la loi.

"La situation n'est plus une urgence", a déclaré M. Trudeau lors d'une conférence de presse.

Le régime de l'état d'urgence a été introduit le 14 février et a suscité de nombreuses controverses et critiques. La loi sur les situations d'urgence n'a jamais été appliquée depuis son adoption par le Parlement en 1988. Il donne aux autorités de larges pouvoirs, notamment celui de geler les comptes bancaires et les cartes de crédit des manifestants et d'interdire les manifestations.

La police d'Ottawa a déclaré que l'instauration de l'état d'urgence l'a aidée à mettre fin à la manifestation du convoi de la liberté. M. Trudeau a ajouté que la décision de mettre fin à ce régime a été prise après consultation des services de police de tout le Canada, qui ont déclaré pouvoir prévenir d'autres violations en vertu des lois normales.

Une enquête sera ouverte dans les 60 jours pour déterminer si la décision du gouvernement d'appliquer la loi d'urgence était justifiée.

Le Parti conservateur du Canada et le bloc québécois ont voté contre l'application de la loi, arguant qu'il s'agissait d'un abus de pouvoir. D'autres critiques, dont l'Association canadienne des libertés civiles, ont fait valoir que l'état d'urgence n'était pas nécessaire car les manifestations ne menaçaient pas la sécurité nationale.

"L'annonce d'aujourd'hui est la preuve que le premier ministre a eu tort d'appliquer la loi d'urgence", a déclaré aux médias la chef conservatrice intérimaire Candice Bergen.

Le premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney, a déclaré que le gouvernement provincial avait l'intention de poursuivre le gouvernement fédéral pour avoir utilisé cette loi. La semaine dernière, l'Association canadienne des libertés civiles a également parlé d'intenter une action en justice et décide maintenant de poursuivre ou non l'affaire.

Le Nouveau Parti Démocratique (NPD) a approuvé la décision de Trudeau d'appliquer la loi, ce qui a apporté un soutien au Parti libéral (les libéraux étant minoritaires au Parlement, ils ont besoin du soutien de l'opposition pour introduire diverses lois). Toutefois, le parti a également approuvé la levée de l'état d'urgence.

"Nous disons depuis le début que la loi devrait être retirée dès qu'elle n'est plus nécessaire", explique le leader du PDP, Jagmeet Singh.

Les manifestations à Ottawa, qui ont débuté en raison du mécontentement à l'égard des restrictions actuelles, ont déjà été démantelées et l'organisatrice Tamara Leach a été arrêtée. Les banques ont également gelé les comptes de nombreuses personnes ayant soutenu financièrement les manifestations. Le gouvernement fédéral a promis de allouer de l'argent aux entreprises pour couvrir les pertes.

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