Le Canada atlantique a besoin de travailleurs
Les employeurs des provinces de l'Atlantique sont prêts à offrir des emplois aux immigrants.
De plus en plus, les employeurs du Canada atlantique sont à la recherche de travailleurs compétents et qualifiés. Ils sont prêts à donner un emploi à toute personne ayant de l'expérience ou les bonnes compétences. C'est ce que révèle un rapport id="0">titré "Employers' Attitudes towards Hiring Newcomers and International Students in the Atlantic Provinces", récemment compilé par le Harris Centre de l'Université Memorial à Terre-Neuve.
Qu'est-ce que le Canada atlantique ?
C'est une région des quatre provinces canadiennes les plus à l'est : Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard.
Le rapport régional compile les études qui ont été menées dans les provinces pour voir si les employeurs locaux sont prêts à fournir des emplois aux immigrants. Les difficultés d'intégration des nouveaux arrivants sont également abordées ici.
Selon le document, plus de la moitié des employeurs de la région qui ont reçu des CV de immigrants et étudiants étrangers ont fini par les embaucher. Et 88% des employeurs interrogés ont déclaré avoir déjà eu des expériences positives avec les travailleurs immigrés. Ces employés ont fait une impression positive car ils se sont montrés travailleurs, compétents et fiables. Cependant, il est difficile pour les provinces de retenir les immigrants dans leur région pendant de longues périodes.
Pourquoi les étrangers n'aspirent-ils pas à l'Atlantique canadien ?
Le Canada atlantique connaît actuellement une grave crise démographique : dans toute la région, la population est visiblement vieillissante et le taux de natalité est très faible. Mais la plupart des étudiants internationaux qui viennent ici pour étudier ne recherchent pas les postes vacants. Ils finissent toujours par partir et chercher du travail dans d'autres provinces.
La principale raison pour laquelle les immigrants quittent la région est qu'ils ne sont pas satisfaits de leur emploi. De nombreux immigrants préfèrent travailler et vivre dans des grandes villes comme Toronto, Vancouver et Montréal, où il est plus facile de trouver de bons emplois. Il est également plus facile de socialiser et de se faire des amis parmi les autres immigrants dans les grandes villes.
Qu'essayiez-vous de changer ?
Pour améliorer la situation actuelle du marché du travail, les gouvernements provinciaux, les employeurs et les établissements d'enseignement élaborent constamment de nouvelles stratégies pour attirer et retenir un grand nombre d'immigrants, d'étudiants étrangers et de travailleurs temporaires.
Les statistiques montrent qu'en 2010, le Canada atlantique a accueilli environ 3 % d'immigrants, alors que sa propre population ne représente que 6,5 % de la population canadienne totale. En 2016, les nouveaux arrivants représentaient déjà 5 %, mais cela n'a pas beaucoup aidé non plus.
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C'est pourquoi, en tant qu'outil supplémentaire pour l'immigration, le gouvernement fédéral canadien a lancé le Programme d'immigration atlantique pilote (PIA) en 2017. Depuis, l'afflux de population étrangère dans la région a considérablement augmenté, avec une hausse de 22 % en 2018 et de 26 % en 2019.
Que vont faire les provinces de l'Atlantique pour empêcher les immigrants d'entrer ?
Le rapport met en lumière plusieurs recommandations visant à aider les immigrants et les étudiants étrangers à mieux s'intégrer au marché du travail régional. L'un d'eux consiste à établir un dialogue cohérent entre les employeurs et les demandeurs d'emploi en tenant compte des besoins économiques de la région.
Une autre recommandation conseille d'introduire une formation interculturelle pour les immigrants et les employeurs afin de faciliter la compréhension mutuelle. Cela est d'autant plus important que les employeurs, outre la fidélisation, sont également très préoccupés par les compétences linguistiques de leurs employés étrangers ainsi que par les différences culturelles et sociales qui compliquent souvent le processus de travail.
Mais tout n'est pas négatif : plus tôt cette année, Immigration Canada avait déjà signalé que les taux de rétention des immigrants dans la région avaient commencé à augmenter lentement.
Pour leur part, les employeurs de la province de l'Atlantique interrogés ont suggéré que les gouvernements, les organismes d'établissement et les ONG devraient en faire davantage non seulement pour employer les immigrants, mais aussi pour éduquer leurs enfants, leur fournir un logement et des soins de santé abordables, et aider les nouveaux arrivants à établir des liens sociaux actifs.