Comment les chefs se rendent au Canada
Les chefs cuisiniers figurent parmi les dix premières professions canadiennes ayant de fortes chances d'immigration. Ils ont beaucoup plus de chances d'être invités par Express Entry.
En 2019, plus de 2 600 chefs et cuisiniers sont venus au Canada par le biais d'Express Entry. Et c'est sans compter les personnes qui ont immigré par le biais d'autres programmes.
Dans cet article, nous allons voir :
- la demande de la profession ;
- les salaires moyens ;
- les lieux d'emploi possibles ;
- les programmes d'immigration appropriés et les exigences pour les chefs ;
- des exemples de postes actuellement vacants.
Perspectives d'emploi
L'industrie canadienne des services alimentaires est une industrie de 90 milliards de dollars et le quatrième plus grand employeur du secteur privé. Elle emploie 1,3 million de personnes (7 % de la main-d'œuvre canadienne totale).
Le Canada est un pays multiculturel. Les cuisines du monde entier y sont représentées : moyen-orientale, mexicaine, indienne, chinoise et bien d'autres. C'est pourquoi les chefs sont très demandés dans tout le pays. Il y en a plus de 230 000 et plus de 60 000 chefs. La plupart des établissements de restauration sont concentrés dans les grandes villes, qui accueillent des touristes toute l'année en plus des locaux. Il s'agit de Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, Edmonton et Regina. D'ailleurs, dans ces trois dernières villes, les chefs sont payés 10% de plus en moyenne.
Au Canada, il n'est pas courant de faire la cuisine à la maison : peu de familles le font, et la plupart ont l'habitude de manger des plats préparés parce qu'elles travaillent dur ou ne veulent pas prendre le temps d'acheter les produits d'épicerie et de les préparer. 40 % des Canadiens ont déclaré manger au restaurant, et 54 % le font au moins une fois par semaine. Il y a beaucoup d'entreprises de livraison à domicile au Canada. Ils offrent une grande variété de repas et un service pratique.
Avant que le Canada, comme le reste du monde, ne soit frappé par l'épidémie de coronavirus, de nombreux employeurs de restaurants invoquaient une grave pénurie de chefs, affirmant qu'ils ne pourraient pas s'en sortir sans immigrants. Selon Statistique Canada, il y avait 67 370 postes vacants dans le secteur de la restauration à la fin de 2019. L'association industrielle Restaurants Canada a déclaré que les pénuries de travailleurs les plus importantes se situaient au Québec, en Colombie-Britannique et dans certaines parties du Canada atlantique.
L'une des villes canadiennes les plus populaires auprès des touristes du monde entier, Montréal, a également expérimenté un manque d'employés dans le secteur de la restauration. Montréal a toujours été un endroit pour les gourmands, avec des chefs de classe mondiale travaillant dans cette ville. C'est pourquoi nous avons toujours besoin de nouveaux arrivants et de professionnels expérimentés.
Les restaurants de Nouvelle-Écosse ont également besoin d'immigrants pour combler les postes vacants. Près des deux tiers des restaurants ont déclaré avoir des difficultés à trouver du personnel en 2019. Parallèlement, les restaurants de la province emploient plus de 30 000 personnes. Les établissements de restauration constituent un élément important de l'économie régionale.
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Maintenant, le secteur canadien de la restauration se trouve dans une position vulnérable. Hélas, tous les entrepreneurs ne résisteront pas au coup du coronavirus. Et bien que le gouvernement aide à maintenir les salaires, à payer les loyers et à accorder des prêts sans intérêt, les experts estiment que 18 % des restaurants au Canada fermeront en mai. Beaucoup se sont tournés vers les plats à emporter et les livraisons, mais cette option ne réussit pas à tous les établissements. Il est vrai que, dès cette semaine, le Canada a levé certaines des restrictions de quarantaine qui s'appliquent, entre autres, aux restaurants.
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