Trudeau crée le Conseil national de sécurité du Canada
Que fera le nouveau Conseil ?
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré que le nouveau Conseil national de sécurité sera chargé de "superviser" les nouveaux défis auxquels le pays est "de plus en plus confronté" et de définir une "orientation stratégique" pour les relever.
Après les remaniements ministériels mercredi dernier, le cabinet du Premier ministre a déclaré que les changements ne concerneraient pas seulement le cabinet. "Dans les semaines à venir, un Conseil de sécurité nationale sera mis en place et sa composition sera annoncée très prochainement.
Dans une déclaration aux médias, Alison Murphy, porte-parole du cabinet du Premier ministre, a qualifié le Conseil de sécurité de "nouveau forum permettant aux ministres de discuter et de traiter des questions qui constituent des préoccupations pressantes pour le Canada en matière de sécurité nationale et internationale".
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi un conseil au niveau du cabinet était nécessaire et en quoi le Conseil national de sécurité serait différent des structures gouvernementales existantes dans ce domaine, M. Trudeau n'a pas donné de réponse détaillée, mais a promis que des détails seraient révélés une fois que le conseil serait établi.
"Il s'agit d'un outil supplémentaire qui vient s'ajouter aux autres outils dont nous disposons, et nous sommes très enthousiastes à l'idée de le présenter aux Canadiens. Nous travaillons en ce moment même et nous ferons une annonce dans les semaines à venir sur la manière dont cela fonctionnera", a déclaré M. Trudeau.
La décision de créer le nouveau conseil est intervenue après des mois d'examen minutieux du gouvernement fédéral, d'allégations d'ingérence étrangère et d'un certain nombre d'articles sur les difficultés rencontrées par les agences fédérales de sécurité et de renseignement pour suivre les menaces émergentes et partager les informations entre les agences.
Le Premier ministre a déclaré que la création du Conseil est un moyen pour le gouvernement d'essayer de renforcer sa capacité à répondre aux défis de la sécurité nationale après la suppression en 2017 du Comité parlementaire de la sécurité nationale et du renseignement (NSICOP).
"Nous savons qu'il y a eu de vrais défis, de plus en plus de la part d'États étrangers qui veulent déstabiliser nos démocraties, d'acteurs internes qui essaient de semer le chaos", a expliqué Justin Trudeau. "L'un des grands débats que nous avons eus lorsque nous avons remplacé le gouvernement conservateur de Stephen Harper portait sur la nécessité de confier à des parlementaires le soin de superviser nos agences de sécurité nationale... de sorte que les parlementaires de tous les partis puissent se réunir et voir tout ce que font nos principales agences de sécurité nationale, toutes nos agences nationales", a ajouté le Premier ministre.
Toutefois, dans son dernier rapport annuel, la NSICOP, en tant que principal organe de contrôle des agences de sécurité nationale, a indiqué qu'elle rencontrait des difficultés depuis cinq ans pour obtenir des informations de la part de diverses agences gouvernementales :
"Certains départements ont refusé de manière sélective de fournir des informations, même si celles-ci correspondaient à une demande d'information de la commission", indique le rapport. "Dans plusieurs cas, la commission a découvert les informations plus tard ou par le biais d'autres sources, telles que des reportages dans les médias basés sur des informations divulguées par ces mêmes ministères en vertu de la loi sur l'accès à l'information.
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Le gouvernement n'a pas encore décidé d'une enquête publique sur l'ingérence étrangère. Le nouveau ministre de la sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré lors d'une conférence de presse après le remaniement ministériel que des discussions étaient toujours en cours entre le parti libéral et son opposition sur la forme que devrait prendre cette procédure publique, et il a exprimé l'espoir que ces discussions aboutissent.