Plus de tests gratuits sur COVID-19
L'Ontario met fin à son programme de tests rapides gratuits de dépistage du coronavirus.
Le programme de distribution gratuite de tests rapides de dépistage du coronavirus en Ontario s'arrêtera à la fin de ce mois. La propagation du COVID-19 a diminué, le taux de vaccination des résidents augmente et la demande de tests rapides dans la province diminue. C'est pourquoi le ministère de la santé a décidé de mettre fin au programme de distribution gratuite de tests rapides dans les pharmacies et les épiceries à partir du 30 juin.
Toutefois, le ministère promet que des tests gratuits continueront d'être distribués dans certaines communautés "hautement prioritaires" jusqu'au 31 décembre. Les tests gratuits seront disponibles dans des organisations telles que les centres de santé communautaires et les équipes sanitaires de l'Ontario. Le ministère de la santé précise également que la distribution généralisée des tests se poursuivra pour les groupes sociaux qui représentent les personnes présentant un risque élevé de conséquences graves liées au COVID-19.
Tout le monde n'est pas d'accord avec cette décision. France Gelinas, porte-parole du Nouveau parti démocratique en matière de santé, estime que les tests COVID-19 doivent rester accessibles aux personnes qui en ont besoin.
Jelina déclare : "Les Ontariens doivent continuer à avoir accès aux tests antigéniques rapides. Avons-nous besoin de ces tests dans toutes les pharmacies en aussi grand nombre qu'auparavant ? Probablement pas. Mais doivent-ils être disponibles dans toutes les communautés ? Oui."
Le porte-parole libéral en matière de santé, Adil Shamji, ajoute : "S'ils doivent mettre fin au programme RAT alors que les taux de COVID-19 sont faibles, ils doivent le faire en prévoyant de garantir un accès équitable aux tests pour les futures épidémies et les prochaines saisons respiratoires."
Les Canadiens ordinaires, quant à eux, pourraient ne pas être trop critiques à l'égard de la décision du ministère de la santé. Selon une enquête menée à la fin de l'année dernière, la plupart des Canadiens pensaient que les pires moments liés au coronavirus étaient passés.