Droits de l'enfant au Canada
Comment les enfants vivent au Canada et quels sont les droits que les parents sont tenus de respecter.
Au Canada, les enfants sont les membres les plus importants de la société, car l'avenir de l'État dépend d'eux. Ils grandissent également au Canada, contrairement aux parents immigrés, et deviennent donc porteurs des valeurs canadiennes. Le pays attend beaucoup de ses jeunes citoyens et s'engage à les protéger par tous les moyens possibles. Les Canadiens ordinaires font de même. Le fait est que la population canadienne vieillit lentement, bien que les retraités travaillent plus longtemps, et que les enfants et les jeunes valent donc leur pesant d'or.
Dans cet article, nous parlerons des droits des enfants et des responsabilités des parents au Canada afin que vous ne commettiez pas d'erreurs après l'immigration et que vous tiriez parti des possibilités qui s'offrent à vous.
Éducation et cercles
Les écoles publiques et catholiques de tout le pays sont gratuites et offrent une très bonne éducation laïque. Elles disposent de nombreux clubs et activités bon marché, voire gratuits. Un enfant peut faire beaucoup de choses : du sport professionnel au théâtre, de la cuisine à la programmation.
Si votre enfant a de bons résultats scolaires, aidez-le à choisir un club qui l'aidera à entrer dans une bonne université, à obtenir une bourse et à réussir sur le marché du travail à l'avenir. Les activités extrascolaires peuvent permettre à vos enfants d'acquérir de bonnes compétences qui les aideront plus tard dans la vie.
Dans certaines provinces, les jardins d'enfants coûtent assez cher, c'est pourquoi les familles font parfois appel à une nounou pour économiser de l'argent.
Santé mentale
En outre, les écoles disposent de consultants et psychologues qui reçoivent les élèves gratuitement. Ils fournissent notamment des conseils d'orientation professionnelle et aident les enfants à choisir un futur vecteur d'éducation. Au Canada, les psychologues scolaires ne se contentent pas de dessiner des fleurs et de faire passer des tests bizarres aux enfants. Ils ont des pouvoirs importants : par exemple, ils peuvent signaler à la police une violation des droits de l'enfant ou l'envoyer en évaluation psychiatrique s'ils constatent qu'il développe une maladie mentale. Ne vous inquiétez pas, personne ne bourrera votre enfant de pilules inutiles : les médicaments sont choisis de manière très stricte et ne sont pas prescrits en l'absence d'un besoin aigu. L'enfant se verra d'abord proposer une psychothérapie, un vecteur d'étude individuel et des techniques spéciales pour aider le TDAH et la dépression. Si l'enfant a besoin de médicaments, il pourra dans certains cas les obtenir gratuitement.
Allocations familiales
Les citoyens et les résidents ont accès à diverses formes d'aide sociale destinées aux enfants. Nous avons déjà parlé des allocations familiales au Canada. Les enfants issus de familles à faible revenu peuvent également bénéficier de soins dentaires gratuits ou à prix réduit.
Non à la violence domestique
Au Canada, les enfants ne peuvent pas être battus ou punis physiquement ; c'est contraire à la loi et passible de sanctions pénales. Les parents qui maltraitent leurs enfants risquent de perdre leurs droits parentaux. Vous pouvez donner une gifle à un enfant qui tente de voler des biscuits sur la table avant le repas, mais le frapper avec une ceinture n'est absolument pas autorisé. Si des voisins ou des enseignants remarquent qu'un enfant est maltraité, ils le signaleront à la police, qui engagera des poursuites judiciaires.
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Il existe d'autres façons d'éduquer les enfants qui visent à les préparer à l'âge adulte. Il s'agit par exemple des sanctions financières ou de la privation de divertissements. Si un enfant se comporte mal, les parents sont plus enclins à lui retirer sa tablette ou à lui interdire de sortir avec ses amis, plutôt que de lever la main. Cela n'est pas sans logique : lorsque votre enfant deviendra adulte, il ne sera pas battu pour son mauvais comportement, mais pourra être soumis à d'autres punitions. Par exemple, le patron peut renvoyer le subordonné fautif, le priver d'une prime ou déduire une partie de son salaire. Les Canadiens pensent qu'il est préférable de faire comprendre tout de suite à l'enfant qu'il est responsable de ses méfaits en ce qui concerne ses biens et sa liberté d'action.
À quel âge un enfant peut-il être laissé seul à la maison ou dans la rue ?
Il n'existe pas de loi unique définissant cet âge. Dans la plupart des provinces, il est de 12 ans. Auparavant, la limite allait jusqu'à 14 ans, mais elle a déjà été abaissée.
La santé des enfants est protégée par la loi
Contrairement à la CEI, il n'est pas recommandé au Canada d'extraire les dents de lait des enfants. Cette pratique n'est pas punie par la loi, mais on estime que les actes médicaux doivent être effectués par des spécialistes.
Il est également interdit de pratiquer l'automédication ou d'interférer avec le droit de l'enfant aux soins de santé.
Au Canada, les parents peuvent-ils refuser de faire vacciner leur enfant ?
Au Canada, les parents ne peuvent pas refuser certaines vaccinations pour leurs enfants sans raison valable. Certains vaccins sont obligatoires, d'autres facultatifs. Par exemple, vous et vos enfants pouvez recevoir gratuitement un vaccin saisonnier contre la nouvelle souche de grippe, mais ce n'est pas obligatoire.
Les règles varient d'une province à l'autre, mais en général, les enfants qui vont au jardin d'enfants ou à l'école doivent être vaccinés contre certaines maladies, telles que la rougeole, la rubéole, les oreillons, la polio, la diphtérie, le tétanos, etc. Dans certaines provinces, il existe des exceptions pour des raisons religieuses ou médicales, mais dans ce cas, les parents doivent fournir les documents appropriés.
Si les parents refusent de vacciner leurs enfants sans raison valable, des mesures légales peuvent être prises pour protéger la santé et la sécurité de l'enfant. Dans certaines provinces, les médecins peuvent refuser de recevoir ces enfants en rendez-vous et leur recommander de consulter un autre médecin. De même, dans certains cas, les services sociaux peuvent intervenir et prendre des mesures pour protéger la santé de l'enfant si les parents ne fournissent pas les soins médicaux nécessaires.
Les parents peuvent-ils refuser l'hospitalisation de leur enfant ?
Au Canada, les parents ne peuvent pas refuser d'hospitaliser leur enfant si l'état de santé de celui-ci nécessite une intervention médicale et un traitement. En vertu du droit canadien, l'État a le droit d'intervenir si la situation constitue une menace pour la vie ou la santé de l'enfant. Si les parents n'acceptent pas l'hospitalisation, les médecins peuvent s'adresser au tribunal pour obtenir l'autorisation de traiter l'enfant.
Les parents peuvent-ils obliger un enfant à suivre un certain régime alimentaire, comme le végétalisme ?
Les parents peuvent recommander un certain régime alimentaire à leur enfant, mais ils ne peuvent pas l'obliger à le suivre s'il représente une menace pour sa santé. Au Canada, la loi stipule que les parents ne peuvent pas refuser un traitement nécessaire à leurs enfants en raison de leurs convictions religieuses ou personnelles. Si un professionnel de la santé conclut qu'un certain régime alimentaire, ou l'absence d'un tel régime, menace la santé d'un enfant, il a le droit de saisir le tribunal pour obtenir une ordonnance de traitement pour l'enfant.
Au Canada, les parents peuvent-ils empêcher un enfant d'aller à l'école ? Existe-t-il une pratique de scolarisation des enfants à domicile ?
Au Canada, les enfants doivent être éduqués entre 6 et 18 ans, conformément aux lois de la province dans laquelle ils vivent. Les parents ne peuvent pas interdire à un enfant de recevoir une éducation scolaire, car cela est contraire à la loi.
Toutefois, dans certaines provinces du Canada, il existe une pratique d'enseignement à domicile où les parents assurent eux-mêmes l'éducation de leurs enfants en utilisant du matériel et des méthodes pédagogiques approuvés par les autorités éducatives locales. Dans ce cas, les parents sont tenus de donner à leurs enfants une éducation conforme aux exigences du programme scolaire provincial.
Droits des enfants LGBT
La mauvaise nouvelle pour les parents conservateurs est que les droits des LGBT sont protégés par la loi dans ce pays, y compris pour les enfants. La discrimination à l'encontre de personnes sur la base de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre est interdite au Canada et est considérée comme une violation des droits de l'homme. Si des parents discriminent leur enfant en raison de son statut LGBT, les conséquences peuvent être graves. L'enfant peut demander l'aide d'un psychologue ou d'un conseiller scolaire, d'une organisation de défense des droits des LGBT ou d'un avocat spécialisé en droit de la famille. Si les parents violent les droits d'un tel enfant, ils peuvent être poursuivis en vertu de la législation canadienne sur les droits de l'homme.
Dans certaines provinces canadiennes, comme l'Ontario, un enfant peut commencer une transition transgenre de son propre chef à l'âge de 16 ans, y compris une thérapie hormonale. Dans d'autres provinces, comme la Colombie-Britannique, les enfants âgés de 12 à 16 ans peuvent le faire avec le consentement d'un parent ou d'un tuteur.
Quoi qu'il en soit, le processus de transition transgenre comporte généralement plusieurs étapes, notamment la consultation de professionnels de la santé et de psychologues, ainsi que le soutien de travailleurs sociaux. La décision d'entamer une transition transgenre est généralement prise après un examen minutieux des informations médicales et psychologiques, y compris les souhaits et les besoins de l'enfant et sa capacité à prendre des décisions.