La criminalité au Canada
Dans cet article, nous avons répondu aux questions les plus fréquentes de nos lecteurs.
La criminalité au Canada est relativement faible par rapport aux autres pays du monde. Par rapport à la CEI, il est beaucoup plus bas. Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé pour 2016, le Canada occupe la 65e place dans le classement mondial des taux de criminalité. Le pays affiche également une tendance mondiale à la diminution du nombre de crimes violents, remplacés par des crimes économiques. Dans le monde entier, les gens commettent moins de viols et de meurtres, mais plus de vols et de fraudes.
Néanmoins, les Canadiens commettent encore des crimes qui empoisonnent la vie des citoyens et des immigrants dans le pays. Dans cet article, nous avons rassemblé les réponses aux questions les plus fréquemment posées par les personnes qui souhaitent immigrer au Canada.
Peut-on vivre en toute sécurité au Canada ?
Le Canada est considéré comme un pays relativement sûr. Les grandes villes développées sont particulièrement sûres : les crimes y sont moins nombreux et font l'objet d'enquêtes beaucoup plus rapides.
Toutefois, même au pays de la feuille d'érable, vous devez respecter les règles de sécurité habituelles. Les petits vols y sont moins nombreux — les voisins ne s'intéresseront probablement pas au paquet que le facteur a laissé sous votre porche. Mais les filles ne doivent pas monter en voiture avec des inconnus et ne pas laisser leur verre sans surveillance dans une boîte de nuit. Et bien sûr, il n'est pas utile de se mettre en évidence avec un smartphone coûteux en se promenant la nuit dans le ghetto local.
Le principal problème des immigrants au Canada est l'omniprésence des escrocs qui veulent profiter de leur inexpérience. Nous avons publié une vidéo sur la manière dont les nouveaux arrivants sont escroqués et avons même enregistré une interview avec un ancien criminel.
Un enfant peut-il se promener seul en toute sécurité au Canada ? À quel âge les enfants peuvent-ils se trouver dans la rue sans être accompagnés d'un adulte dans ce pays ?
Dans l'ensemble, le Canada est un bon pays pour les enfants, car l'environnement ne représente pas une menace pour eux. Cependant, il est toujours important d'enseigner à votre enfant les règles de sécurité dans la rue, de lui fournir un moyen de communication et de tenir compte de l'endroit où il se trouve. Par exemple, en rentrant de l'école avec des amis, votre enfant ne rencontrera probablement aucun problème et il pourra jouer sans problème avec ses camarades dans la cour de récréation. En revanche, il est préférable de ne pas envoyer un jeune enfant dans un magasin situé à un demi-pâté de maisons et comportant plusieurs passages piétons difficiles.
Il n'existe pas de loi unique au Canada qui détermine l'âge auquel les enfants peuvent se trouver dans la rue sans la surveillance d'un adulte. Chaque province et même chaque ville a ses propres règles. Toutefois, dans la plupart des cas, il s'agit de l'âge de 12 ans environ. Nous ne recommandons pas de laisser un enfant seul dans des lieux publics avant l'âge fixé par votre province, même s'il semble mature et responsable. Dans le cas contraire, les voisins pourraient le signaler et la police pourrait infliger une amende aux parents.
La police est-elle efficace dans le pays ?
Oui, c'est le cas. La police locale enregistre et enquête rapidement sur les cas. Vous ne les entendrez pas prononcer la fameuse phrase : "Revenez quand quelqu'un sera tué". Si vous vous perdez dans la rue ou si vous avez besoin d'aide, vous pouvez vous adresser en toute confiance à l'agent de police le plus proche. Si vous déposez une plainte auprès de la police, celle-ci l'acceptera et l'enregistrera. Cependant, certaines provinces manquent d'agents chargés de l'application de la loi. La bonne nouvelle, c'est que les autorités locales ne restent pas inactives et tentent d'attirer de nouveaux policiers.
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Il arrive que des informations sur les préjugés raciaux des policiers soient publiées dans la presse, ce qui les rend plus méfiants à l'égard des autochtones ou des Afro-Américains. Ce phénomène n'est pas très répandu, mais il est malheureusement parfois vrai. Toutefois, les systèmes judiciaire et législatif du Canada protègent les résidents et les hôtes du pays contre l'arbitraire de certains fonctionnaires.
Quelle est la fréquence des crimes de haine au Canada ?
Pas souvent, mais elles ne sont pas complètement exclues. Ces dernières années, des cas d'attaques contre des personnes en raison de leur race, de leur nationalité, de leur religion, de leur sexe et de leur orientation sexuelle ont été recensés. En 2019, la police canadienne a enregistré 1 813 crimes de haine. C'est peu pour un pays qui compte 39 327 300 habitants.
En général, ces conflits sont fondés sur l'intolérance nationale ou religieuse. Les Anglo-Saxons et les Indiens Cree, les Juifs et les Arabes, les chrétiens locaux de différentes confessions, etc. peuvent être hostiles les uns aux autres. Cependant, le plus souvent, les problèmes sont résolus pacifiquement ou, du moins, par l'utilisation d'un langage fort, plutôt que par la violence physique.
Dans l'ensemble, le Canada est un pays très tolérant — c'est un creuset de cultures différentes qui coexistent selon les principes du bon voisinage.
La liberté d'expression existe-t-elle au Canada ?
Oui, bien sûr. Il existe des lois dans le pays qui interdisent les discours de haine et l'incitation à des actes illégaux, mais les mêmes mesures s'appliquent dans la CEI. Personne ne vous oblige à aimer et à soutenir certains groupes sociaux, mais vous êtes tenu de respecter leurs droits et d'exprimer votre désapprobation de manière respectueuse. Par exemple, un joueur de hockey d'origine russe a récemment refusé de porter une veste symbolisant les LGBT lors d'un match. L'affaire a été discutée dans les médias, mais personne n'a douté de la légalité des actions de cet homme.
Vous pouvez librement critiquer d'autres personnes ou leurs groupes tout en restant dans les limites de la loi et de la décence. Les Canadiens aiment se disputer et il y a souvent des conflits verbaux entre libéraux et conservateurs, chrétiens et musulmans, partisans et adversaires des athlètes transgenres dans les sports féminins, etc. Toutefois, le fait d'appeler à battre quelqu'un peut entraîner de graves sanctions.
Quelle est la situation de la criminalité au Canada en 2023 ?
Il est encore trop tôt pour se prononcer, car la police n'a pas encore recueilli toutes les données nécessaires. Le nombre de crimes violents reste le même, mais les crimes contre les biens sont plus fréquents — en raison de l'instabilité économique mondiale, certains Canadiens tentent de s'enrichir par des moyens illégaux. Le pays reste sûr. L'essentiel est de ne donner à personne les informations relatives à sa carte bancaire et à son compte...