Annonce d'une ligne d'assistance gratuite pour les crises psychologiques
Il sera possible d'appeler et d'écrire des messages au numéro court.
Récemment nous avons écrit sur les statistiques alarmantes de l'anxiété et de la dépression post-pandémique chez les Canadiens. Mercredi, le Conseil de la radiodiffusion, de la télévision et des télécommunications du Canada (CRTC) a annoncé qu'un nouveau numéro de téléphone à trois chiffres destiné aux résidents ayant besoin d'un soutien psychologique sera utilisé d'ici le 30 novembre 2023.
Le CRTC a indiqué dans un communiqué qu'il y aura un nouveau numéro 988 où les Canadiens pourront appeler pour obtenir une aide d'urgence 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 en cas de crise aiguë de santé mentale. L'objectif principal du projet est de prévenir le suicide. Une déclaration du directeur général du CRTC a déclaré :
"Un numéro de contact unique et facile à mémoriser apportera une aide indispensable aux personnes en crise et sera crucial pour sauver des vies. Bien qu'il y ait beaucoup de travail à faire pour aider les personnes dans le besoin, nous avons fixé un calendrier accéléré pour faire en sorte que le projet 988 soit mis en œuvre aussi rapidement et efficacement que possible."
Un service similaire existe actuellement, mais son efficacité est discutable en raison du long numéro à dix chiffres, qui peut ne pas être facilement disponible en cas de besoin. Les Canadiens ont exprimé leur désapprobation et ont été entendus lorsqu'une pétition en ligne demandant l'introduction d'un numéro court a recueilli des dizaines de milliers de signatures.
L'Agence fédérale de la santé a assumé la responsabilité de déterminer l'éventail des services à fournir sur la ligne et de nommer les spécialistes impliqués dans le projet.
Le gouvernement fédéral indique qu'entre 2017 et 2019, environ 4 500 personnes sont mortes par suicide chaque année au Canada, soit un taux de 12 décès par jour, avec des taux et un risque de suicide plus élevés chez les hommes, les jeunes, les personnes âgées de 45 à 59 ans et les membres des communautés LGBTQ2S+ et de certaines communautés autochtones.
