Reprise des sélections pour tous les programmes fédéraux, sanctions contre la Russie et autres nouvelles
Voici les points forts du 4 au 10 juillet.
Relations internationales
Le 8 juillet, le Canada a déclaré que le patriarche Kirill, Roskomnadzor, Channel One, Russia 1 et Russia 24 et plusieurs autres médias étaient des agents de désinformation russes. Il est interdit aux Canadiens de financer ces organisations, de leur fournir des biens et des services. Le Canada a également interdit l'importation d'or russe sur son territoire. Des sanctions seront bientôt imposées sur l'importation et l'exportation de transports terrestres et par pipeline, de métaux, de transports, d'équipements informatiques, électroniques et électriques.
Mais les sanctions ne seront imposées que pour le moment, et une fois qu'elles seront imposées, les entreprises canadiennes auront 60 jours pour mettre fin aux accords et trouver des partenaires d'autres pays. Avant cela, le Canada va rendre la turbine de Nord Stream 1, qui était en réparation à Montréal.
Le gazoduc Nord Stream 1 fournit du gaz à l'Allemagne, et sans la turbine, la Russie ne peut fournir que la moitié de son volume normal. La Russie a conditionné le retour de la turbine le 11 juillet. Vendredi, l'Allemagne a commencé à rationner l'eau chaude, à fermer les piscines et à baisser l'éclairage public. Le Canada a promis qu'il remettrait la turbine à l'Allemagne. Le gouvernement ukrainien et la diaspora ukrainienne au Canada sont indignés, ils considèrent qu'il s'agit d'une trahison et que les sanctions imposées le 8 juillet sont une moquerie.
Le Canada rouvre le centre de visas à Lviv. Elle s'ouvrira le 13 juillet et permettra uniquement de soumettre des données biométriques. Ceux qui ont besoin d'un visa collé dans leur passeport devront envoyer leur passeport dans d'autres pays. En Ukraine, seul un document de voyage à entrée unique valable six mois sera délivré. Le lendemain de la publication de la nouvelle, tous les jours jusqu'à la fin du mois de novembre étaient déjà réservés. On ne sait pas encore quand le deuxième centre de visas de Kiev rouvrira ses portes.
Difficultés liées aux vols, à la communication et à l'Internet
Les problèmes dans les aéroports canadiens se poursuivent. La plus grande compagnie aérienne du Canada est arrivée en tête des compagnies aériennes du monde en termes de retards de vols. 65% des avions ne sont pas partis à l'heure. La compagnie a annoncé qu'elle ne mettra plus d'animaux dans la soute à bagages, du moins jusqu'à ce qu'elle puisse garantir que le vol ne sera pas retardé et que les bagages ne seront pas perdus. La restriction sera en vigueur jusqu'au 12 septembre. Les personnes qui ont déjà acheté un siège pour un animal de compagnie ne seront pas concernées. Les autres compagnies aériennes ne vont pas renoncer à leurs bénéfices pour l'instant, bien qu'il y ait eu des cas de perte d'animaux domestiques.
Les Canadiens ne sont pas seulement mécontents des retards de vols et des bagages perdus. Les contrôles de documents sont très lents. Les médias ont récemment couvert le scandale d'une femme dont les boucles ont été fouillées trois fois en juin dans les aéroports, déjà après être passées au scanner.
Et vendredi, l'application où toutes les personnes arrivant au Canada doivent saisir leur statut vaccinal a cessé de fonctionner. Pour quitter légalement la douane, les personnes devaient imprimer les certificats de vaccination directement dans les aéroports et remplir à nouveau les formulaires, déjà sur papier.
L'un des plus grands fournisseurs de services Internet du Canada s'est avéré être le coupable. Vendredi matin, des millions d'utilisateurs canadiens ont perdu leurs communications internet et mobiles. Les terminaux de paiement, les applications de restauration et de taxi et les bornes de stationnement ont cessé de fonctionner. De nombreuses personnes n'ont pas pu joindre les services d'urgence, bien que la loi canadienne exige que le fournisseur rende cela possible dans toutes les conditions. La panne a duré 15 heures. Samedi, le problème avait été résolu, mais le gouvernement canadien va prendre des mesures pour s'assurer que cela ne se reproduise pas.
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Le 5 juillet a eu lieu un processus de sélection en Colombie-Britannique. La province avait besoin de 100 techniciens, 21 éducateurs de la petite enfance, sept professionnels de la santé, moins de cinq vétérinaires, technologues en santé animale et techniciens vétérinaires. Au total, la province a invité 133 personnes à participer à ce tirage.
La province de la Saskatchewan a tenu deux sélections consécutives. Le 6 juillet, un nombre record d'invitations a été tiré au sort : 682 personnes pouvaient demander une nomination à la province et recevoir 600 points supplémentaires. Parmi eux se trouvaient 5 candidats d'Ukraine, pour lesquels la note de passage était inférieure. Les autres ont été choisis par profession — cette fois, la province avait besoin de spécialistes allant des gestionnaires aux estimateurs de construction.
Le 7 juillet, la Saskatchewan a organisé une tombola pour les entrepreneurs. Soixante-quatre personnes ont reçu des invitations.
Le 6 juillet 2022, le premier tirage du ministère de l'Immigration pour les participants à tous les programmes d'immigration fédéraux a eu lieu cette année. 1 500 personnes auront la chance de devenir des résidents permanents du Canada. Ils ont été choisis parmi les candidats qui ont créé un profil dans le système au plus tôt le 13 novembre 2021. Par rapport aux tirages précédents, très peu de personnes ont été invitées : avant la pandémie, au moins 3 000 candidats étaient habituellement sélectionnés deux fois par mois.
La note de passage dans cette sélection était exceptionnellement élevée — 557. Il est impossible d'obtenir autant de points sans une nomination de la province ou une expérience professionnelle et une formation canadiennes. La mauvaise nouvelle pour ceux qui ne l'ont pas : plusieurs milliers d'autres personnes possédant 500 points ou plus attendent dans le système.