Visa pour tous : obtenir un visa de travail au Canada est désormais plus facile
Il est désormais plus facile d'obtenir un visa de travail au Canada. Tout le monde l'attendait, et le gouvernement a déclaré depuis longtemps que l'immigration par le travail était désormais une priorité pour le pays.
Si vous trouvez un emploi au Canada, vous avez de bien meilleures chances d'obtenir un permis de séjour permanent, car les travailleurs temporaires obtiennent plus de points dans les programmes d'immigration, de nombreux programmes spéciaux leur sont ouverts et de nouveaux programmes sont constamment ajoutés. Heureusement, il est désormais plus facile d'obtenir un visa de travail. Les nouvelles mesures touchent tous les travailleurs : les hauts revenus, les bas revenus, les travailleurs saisonniers, etc.
Raisons du changement
Le Canada se trouve dans une situation où le chômage post-pandémique est à la fois faible et où de nombreux postes sont vacants. Le nombre de postes vacants au Canada a atteint un sommet historique au second semestre de 2021, avec environ un million d'emplois ouverts. Le ministre de l'Immigration indique qu'il y a environ 900 000 postes vacants en mars 2022, ce qui signifie qu'il n'y a pas assez de résidents pour occuper tous les emplois.
D'autre part, trouver un emploi au Canada si vous êtes à l'étranger n'est en aucun cas une tâche facile. Alors que les provinces canadiennes créent de nombreux nouveaux programmes d'immigration destinés spécifiquement aux personnes qui ont trouvé du travail au Canada ou qui y travaillent déjà, peu d'entre elles ont prévu des modalités d'emploi simplifiées.
Maintenant, cela deviendra plus facile pour tout le monde. Les mesures du gouvernement ne visent pas les travailleurs eux-mêmes, mais les employeurs canadiens, de sorte que le pays dont vous êtes originaire et le poste auquel vous postulez importent peu. Il sera plus facile pour les entreprises d'embaucher des étrangers, ce qui signifie qu'elles le feront plus activement, car il n'y a pas assez de travailleurs. Le reste est entre vos mains !
Les travailleurs temporaires au Canada sont tous les travailleurs qui viennent dans le pays avec un visa de travail. C'est-à-dire que vous avez trouvé un emploi mais que vous n'avez pas encore obtenu la résidence permanente, ce qui signifie que vous êtes considéré comme un résident temporaire. Le travail temporaire vous permet de demander l'immigration dans le cadre d'un grand nombre de programmes. Dans ce cas, vous obtenez un permis de séjour permanent et vous êtes déjà un résident permanent.
Certaines des mesures adoptées par le gouvernement sont déjà entrées en vigueur depuis le 4 avril, date à laquelle les changements ont été publiés, et d'autres seront introduites le 30 avril.
Changements à partir du 4 avril 2022
Première mesure : la durée du travail saisonnier a été augmentée. Auparavant, un employé pouvait travailler jusqu'à 180 jours lorsqu'il acceptait un emploi saisonnier, mais cette durée a été portée à 270 jours. Il s'agit plutôt d'un avantage pour les employeurs, car pour le salarié, le nombre de jours ne fera probablement pas une grande différence. Le travail saisonnier ne convient généralement pas à l'immigration, car dans les programmes où un contrat de travail est requis, il existe généralement une condition selon laquelle le travail doit être permanent.
Donc pour le travailleur saisonnier ici est sauf qu'il y a plus de temps dans le pays, peut-être il aidera quelqu'un à trouver un emploi permanent, et on peut gagner plus d'argent, par exemple, pour montrer ensuite pour l'immigration dans le cadre des programmes habituels qui ne nécessitent pas d'emploi, mais des fonds dans les comptes il y a besoin.
Par ailleurs, la limite du nombre de travailleurs saisonniers faiblement rémunérés a également été levée, de sorte que si vous envisagez des possibilités d'emploi au Canada, vos chances d'obtenir un emploi saisonnier sont nettement améliorées. Mais pour l'immigration, il est toujours préférable de chercher des options permanentes.
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La deuxième mesure est déjà plus intéressante. L'étude d'impact sur le marché du travail est temporairement portée à 18 mois au lieu de 9. L'étude d'impact sur le marché du travail, ou EIMT, est délivrée par un employeur pour embaucher un salarié étranger. Il s'agit d'un document qui prouve que l'entreprise n'a pas trouvé de candidat approprié parmi les citoyens et résidents canadiens.
La LMIA est l'un des principaux obstacles à l'emploi, car toutes les entreprises ne veulent pas consacrer du temps et de l'argent à son traitement. Et pourtant, de nombreux employeurs franchissent le pas et cherchent des travailleurs à l'étranger.
Le prochain changement est que les employés à haut salaire qui participent au Global Talent Stream pourront travailler au Canada pendant un maximum de 3 ans. Auparavant, la durée maximale de l'emploi était de 2 ans. Le volet des talents mondiaux permet aux entreprises innovantes du Canada d'accélérer l'embauche de candidats étrangers qualifiés, qui se voient offrir des salaires à partir de 80 000 dollars canadiens par an.
Changements à partir du 30 avril 2022
Les mesures, qui entreront en vigueur le 30 avril, sont encore plus intéressantes. Tout d'abord, la restriction de l'embauche de travailleurs étrangers à des postes faiblement rémunérés est renforcée. La plupart des entreprises ne peuvent plus embaucher que 10 % d'employés étrangers, les 90 % restants devant être des résidents canadiens. Le seuil a été porté à 20 % pour tous les employeurs, et à 30 % pour certains secteurs en demande.
Il existe sept secteurs en demande :
- la production alimentaire ;
- la fabrication de produits en bois ;
- la production de meubles et de produits connexes ;
- l'hôtellerie et la restauration ;
- construction ;
- les hôpitaux et les établissements de soins pour les personnes âgées et les malades.
La limite de 30 % sera en vigueur pendant un an.
Il s'agit d'une excellente nouvelle, car les entreprises qui étaient disposées à embaucher des étrangers, mais qui étaient limitées par ce plafond de 10 %, pourront désormais embaucher davantage de personnes. Nous avons un exemple frappant d'emploi dans l'un des secteurs prioritaires. Voici l'interview d'une jeune fille, Lena, qui, alors qu'elle se trouvait en Biélorussie, a trouvé en 1 heure un emploi d'infirmière au Canada et s'est installée dans le pays avec toute sa famille.
La deuxième innovation est l'abolition de la politique de refus automatique dans les LMIA pour les régions où le taux de chômage est supérieur à 6%. Aujourd'hui, la restriction est telle que les entreprises situées dans des villes où le taux de chômage est supérieur à 6 % ne peuvent pas embaucher d'étrangers pour des emplois peu rémunérés dans les secteurs de l'hôtellerie et du commerce de détail. Ils se voient automatiquement refuser une évaluation de l'impact sur le marché du travail.
À partir du 30 avril, ce ne sera plus le cas, mais les employeurs devront toujours confirmer qu'ils n'ont pas trouvé de candidats appropriés parmi les citoyens et résidents canadiens, le processus d'EIMT lui-même ne sera pas annulé.
Dans une autre mesure, le Canada organisera une table ronde consultative réunissant jusqu'à 25 personnes. Ils comprendront des ministres, des employeurs, des représentants syndicaux et des organisations de soutien aux travailleurs migrants. Ils décideront comment rendre le programme des travailleurs temporaires plus efficace pour les travailleurs eux-mêmes, les entreprises et les villes et provinces canadiennes. Les réunions se tiendront deux fois par an pendant trois ans, la première réunion ayant eu lieu en juin de cette année.
Il est encore difficile de dire dans quelle mesure elles seront efficaces, mais peut-être cela conduira-t-il à des mesures supplémentaires qui seront bénéfiques aux demandeurs d'emploi étrangers. La première session de la table ronde portera sur la question du logement, plus précisément sur les conditions de logement que les employeurs offrent aux employés étrangers.
Autres changements
Il s'agit de points clés qui ont été acceptés par le gouvernement, mais pas tous. Ils promettent également d'accélérer le traitement de l'EIMP afin que les travailleurs puissent venir au Canada plus rapidement. Pour une raison quelconque, le site web du gouvernement a mentionné ce point en passant, séparément des mesures clés, bien que la décision soit également très importante.
Et le gouvernement investit dans la création d'emplois, dans la formation, dans l'amélioration des conditions de travail, dans le financement d'organisations qui aident les travailleurs étrangers dans le pays, et dans le renforcement de la protection de ces travailleurs, ce qui n'est pas non plus négligeable. Je ne peux rien dire des résultats de cet investissement, mais le Canada prend certainement la protection des travailleurs au sérieux. Nous avons une interview de deux jeunes filles qui travaillaient dans une ferme canadienne et dont les droits ont été violés par leur employeur.
Les postes les plus demandés
Je pense que vous avez remarqué que ce sont les travailleurs faiblement rémunérés qui ont reçu beaucoup d'attention dans les nouvelles mesures. Ils représentent vraiment la plus grande pénurie de main-d'œuvre. L'année dernière, il y avait environ un million de postes vacants, dont plus de 400 000 dans quatre secteurs seulement : l'hôtellerie, la santé et les soins sociaux, le commerce de détail et l'industrie.
Ils recherchent souvent des personnes occupant des postes moyennement ou faiblement qualifiés pour lesquels une formation minimale ou nulle est nécessaire. En outre, les statistiques montrent que plus de la moitié des travailleurs étrangers qui arrivent au Canada chaque année viennent pour travailler dans le secteur agricole. Il s'avère que ce sont les spécialistes peu qualifiés dont le pays a le plus besoin. Mais tout le monde ne veut pas chercher un tel travail.
Je pense que si vous cherchez un emploi au Canada en vue d'une immigration ultérieure, cela vaut la peine de tout envisager, même certains postes que vous n'occuperiez pas dans votre pays. Nombre de ces programmes ne requièrent qu'un contrat de travail pour obtenir la résidence permanente, tandis que d'autres exigent six mois ou un an de travail. Une fois que vous aurez obtenu un permis de séjour permanent, vous vivrez au Canada pendant un certain temps, et vous comprendrez le marché du travail local. Vous pourrez chercher un emploi dans votre domaine, ou vous recycler dans un autre, mais le coût de l'éducation pour vous sera 2 à 3 fois moins élevé que pour les étudiants étrangers.
L'essentiel
En résumé, le résultat global de ces mesures est que les entreprises canadiennes sont désormais en mesure d'embaucher davantage de personnes à l'étranger, qu'il leur est plus facile d'obtenir des EIMT pour leurs employés et que davantage de travailleurs étrangers peuvent obtenir la résidence permanente au Canada. Donc, si vous n'avez pas décidé de chercher un emploi au Canada, ou si vous l'avez remis à plus tard, c'est le bon moment pour commencer à le faire.
Aide à l'immigration
Pour obtenir un emploi au Canada, vous devez avoir un CV au format canadien ; sans cela, votre candidature ne sera pas prise en considération. Vous pouvez trouver des exemples en ligne ou nous contacter et obtenir un CV rédigé par des professionnels et conforme à toutes les normes.
Nous ne cherchons pas de travail, car le travail rémunéré est interdit au Canada. Les employeurs ne peuvent pas non plus vous facturer quoi que ce soit, tout doit être fait à leurs frais. Une fois que vous avez trouvé une entreprise et conclu un contrat de travail, vous pouvez nous contacter à nouveau pour demander un visa de travail.