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Trois nouveaux programmes d'immigration dans différentes régions du Canada

Trois nouveaux programmes d

Les ouvriers du bâtiment, les chauffeurs routiers et les personnes exerçant d'autres professions qui ne nécessitent pas d'études supérieures ont de la chance. Mais pas seulement eux, mais aussi les informaticiens.

La bonne nouvelle est que, début mars, le Canada a lancé de nouveaux programmes d'immigration dans trois provinces canadiennes à la fois. De nouveaux moyens de se rendre au Canada ont fait leur apparition ces derniers temps. Récemment, par exemple, il y a un nouveau flux d'immigration vers les villes rurales dans la province de Alberta. Les exigences y sont assez faibles : mauvais anglais, éducation scolaire, une année d'expérience professionnelle.

Dans les nouveaux programmes d'immigration, les exigences sont très similaires, mais il n'y a pas de restrictions sur les villes, vous pouvez vous installer n'importe où dans la province. Je parlerai d'abord des provinces, puis de leurs programmes.

Flux de travailleurs en demande à l'Île-du-Prince-Édouard

Je vais commencer par l'Île-du-Prince-Édouard, car son flux a été lancé en premier. C'est l'une des provinces atlantiques de l'est du Canada et la plus petite province du pays, avec un peu plus de 160 000 habitants. Je pense qu'il est compréhensible qu'il ne soit pas particulièrement populaire auprès des immigrants, et les autorités ont donc décidé de lancer un nouveau programme pour faire venir des personnes en manque sur le marché du travail.

L'Île-du-Prince-Édouard a le grand avantage d'être l'une des régions où la vie est la moins chère, c'est donc un bon point de départ. Si vous trouvez l'île trop ennuyeuse, vous pourrez déménager dans une région plus grande lorsque vous obtiendrez votre résidence permanente.

Passons maintenant au programme. Le nouveau filière des travailleurs en demande est adapté à certaines professions. Il suffit d'avoir fait des études, d'avoir une expérience professionnelle d'un an dans la profession et de connaître l'anglais ou le français au niveau 4 de l'IELTS, c'est-à-dire le niveau de base. Il y a une limite d'âge : vous devez avoir entre 18 et 59 ans. La gamme est très large, donc si vous êtes inquiet à l'idée d'avoir 35 ou même 45 ans, cela peut être une bonne option.

Vous aurez également besoin d'argent pour votre premier séjour au Canada. Il n'y a pas de montant fixe, mais vous devrez acheter des billets d'avion, payer les frais d'immigration, louer un logement, payer la nourriture, les déplacements, les meubles, etc.

Comme pour tous les programmes que le Canada a lancés ces derniers temps, une offre d'emploi provinciale est nécessaire ici, ce qui ne devrait plus surprendre personne. Le nouveau programme a besoin de 4 professions peu qualifiées. Les salaires sont indiqués sur le site de recherche d'emploi Job Bank.

Quant aux chauffeurs routiers, la profession est recherchée partout. À l'Île-du-Prince-Édouard, il convient au flux de professionnels en demande, tandis que le Nouveau-Brunswick dispose d'un programme distinct à cet effet, mais nous y reviendrons plus tard.

Les candidatures peuvent déjà être déposées pour ce programme très demandé sur le site officiel de l'Île-du-Prince-Édouard.

Flux de camionneurs au Nouveau-Brunswick

Le deuxième nouveau programme à s'installer au Canada est le routier longue distance de la province du Nouveau-Brunswick. C'est aussi une petite province de l'Atlantique où les immigrants n'ont pas vraiment envie d'aller, mais le coût de la vie y est parmi les plus bas du Canada, c'est donc aussi une excellente région pour commencer. À propos, parmi les provinces canadiennes, c'est au Nouveau-Brunswick que l'on trouve le plus de salons de l'emploi où l'on peut recevoir des offres d'emploi.

Les exigences pour les camionneurs sont faibles : âge de 19 à 55 ans, éducation scolaire, anglais ou français au niveau 4 de l'IELTS. Mais ici, vous devez non seulement avoir une offre d'emploi, mais aussi travailler dans la province pendant six mois et seulement ensuite demander un permis de séjour permanent. L'expérience professionnelle totale en tant que conducteur de camion doit être de 2 ans au cours des 5 dernières années.

La dernière exigence de la filière est d'obtenir une note de 60 sur 90 dans le système de notation provincial. Ils sont marqués très facilement. Pour l'âge, le maximum est donné aux personnes entre 22 et 55 ans, je pense que la plupart se situent juste dans cette fourchette. Pour une formation scolaire, 2 ans d'expérience professionnelle, dont 6 mois au Nouveau-Brunswick, et un anglais de niveau 4, vous obtiendrez 63 points, ce qui est suffisant pour postuler. Si vous voyagez avec votre épouse et qu'elle passe également l'IELTS à 4, vous obtiendrez 68 points et si vous avez un diplôme universitaire ou collégial, vous obtiendrez 73 points.

Les conducteurs de camions au Nouveau-Brunswick gagnent en moyenne 19,50 $CAN l'heure ou 3 120 $CAN par mois avant impôt. Une fois qu'un candidat a trouvé un emploi et travaillé pendant six mois, il peut faire une demande en ligne sur le site Web du Nouveau-Brunswick.

Filière pilote technique en Saskatchewan

Et le dernier des nouveaux programmes d'immigration au Canada est le filière pilote technique, qui convient aux travailleurs de la technologie et de l'innovation. Il a été lancé par la province de Saskatchewan. Cette région ne compte que deux grandes villes, la majeure partie du territoire est constituée de prairies et 35 % de la population vit dans des zones rurales. Apparemment, les autorités provinciales veulent développer le secteur informatique. Il est intéressant de noter que la quasi-totalité de la population de la Saskatchewan est constituée de descendants d'immigrants, et que la province compte également la plus grande diaspora ukrainienne du Canada.

Passons maintenant au programme technique. Elle est divisée en deux sous-catégories. La première sous-catégorie concerne ceux qui ont un profil dans le système Express Entry et qui répondent aux critères de l'un des programmes fédéraux d'immigration. Les exigences en matière de langue, de finances et de niveau d'études sont élevées et les jeunes candidats ont plus de chances.

Je pense que vous préférerez la deuxième sous-catégorie — pour les candidats sans profil dans Express Entry. Il faut avoir fait des études postsecondaires, avoir atteint le niveau 5 de l'IELTS en anglais ou en français et avoir une offre d'emploi dans la province. Autrement dit, les exigences sont plus élevées que dans les filières précédentes. Cependant, vous devez avoir moins d'expérience professionnelle : 1 an au cours des 5 dernières années dans n'importe quel pays ou 6 mois en Saskatchewan. Il n'y a pas non plus de restriction d'âge. Il existe un site web spécial pour la recherche d'emploi, et la demande d'immigration est en ligne.

Mais toutes les professions ne sont pas adaptées, seulement 11. Il s'agit notamment d'ingénieurs, de programmeurs, de développeurs, de concepteurs de sites web, de techniciens, de testeurs et de spécialistes de l'assistance. Ces spécialistes gagnent beaucoup plus que les professions peu qualifiées : de 27 à 53 dollars canadiens par heure, ou de 4 300 à 8 500 dollars canadiens par mois avant impôts.

Travailler au Canada

Beaucoup de gens peuvent penser que ces programmes sont inutiles car il est plus facile pour les employeurs de trouver des nettoyeurs ou des hommes à tout faire qui sont déjà au Canada plutôt que d'attendre quelqu'un de l'étranger. Bien sûr, c'est plus facile pour l'entreprise, car pour embaucher un étranger, il faut consacrer du temps et de l'argent aux formalités administratives et attendre que le candidat vienne au Canada. Mais je crois que s'il n'y avait pas de pénurie de travailleurs, personne ne lancerait de programmes d'immigration séparés.

Donc, si vous avez de l'expérience dans l'une des professions que j'ai énumérées, vous devez rédiger un CV au format canadien et postuler à des emplois. Je ne dis pas que c'est rapide et facile, mais nous avons pas mal de interviews avec des gars qui sont arrivés au Canada par le biais de l'emploi. Parmi eux, on trouve aussi bien des informaticiens que des travailleurs ordinaires.

Si vous avez besoin d'aide pour votre CV ou de conseils sur l'immigration au Canada, contactez.

Alex Pavlenko, fondateur de Immigrant.Today

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