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Nouvelles exigences pour les employeurs qui embauchent des travailleurs étrangers

Nouvelles exigences pour les employeurs qui embauchent des travailleurs étrangers

Le gouvernement canadien a constaté que les étrangers sont parfois confrontés à de graves problèmes au travail.

De nombreux candidats à l'immigration estiment que certains employeurs canadiens traitent les travailleurs étrangers plus mal que les travailleurs locaux. Cela se manifeste par le fait que les travailleurs sont sous-payés, trompés et ne respectent pas leurs contrats. Pour éviter que cela ne se produise, le gouvernement canadien va modifier la législation du travail afin que les étrangers puissent travailler dans des conditions décentes.

Il est très important de chercher du travail pour immigrer au Canada, car une fois que vous aurez travaillé pendant un certain temps avec un visa de travail, un grand nombre de programmes d'immigration appropriés s'ouvriront à vous.

Lorsque vous venez au Canada avec un visa de travail, vous devenez un travailleur étranger temporaire. Si vous avez de la chance avec votre employeur, vous n'aurez aucun problème à y travailler pendant un an avant de demander la résidence permanente. Mais malheureusement, tout le monde n'a pas cette chance. Par exemple, il y a eu récemment à Ottawa une manifestation de travailleurs immigrés qui n'étaient pas satisfaits de leurs conditions de travail. Afin d'éviter de tels précédents, les choses doivent changer pour le mieux.

Parlons des problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs étrangers. Tout d'abord, il convient de noter que les travailleurs eux-mêmes ignorent souvent leurs droits. Les employeurs peuvent en tirer parti avec succès : tricher, payer moins que promis, ne pas délivrer de contrat de travail, créer un environnement de travail tendu. Et par ignorance, les employés se taisent et ne se plaignent pas aux autorités car ils ont peur d'être tout simplement licenciés et contraints de retourner dans leur pays d'origine. N'allez pas croire que tous les employeurs canadiens sont comme ça. Non, comme partout ailleurs, il y a des gens honnêtes et des gens moins honnêtes.

Examinons le cas des employeurs qui font payer un emploi. Supposons que vous trouviez un poste vacant approprié, que vous soyez convoqué à un entretien et que l'on vous dise : "Vous devez payer 1 000 dollars pour faire établir vos documents, et ensuite nous vous engagerons".

L'autre jour, notre consultante en immigration agréée, Ivanna Pavlenko, a conseillé un camionneur qui avait payé à une entreprise peu scrupuleuse un acompte de 2 500 dollars sur les 6 000 dollars nécessaires à l'obtention d'un visa de travail. Malheureusement, il ne l'a pas reçu et il y a de fortes chances qu'il ne le reçoive jamais.

Veuillez noter qu'un employeur canadien ne peut pas vous demander de l'argent pour votre emploi. De même, vous ne pouvez pas être payé pour une LMIA — elle doit être effectuée par l'employeur. N'acceptez pas ces offres douteuses — elles sont toujours illégales.

Le problème suivant est que tous les travailleurs ne sont pas couverts par une assurance maladie. Au Canada, les médicaments ne sont gratuits que pour les citoyens et les résidents. Si vous venez avec un visa de travail, vous devez souvent souscrire une assurance payante, sinon tout traitement vous coûtera très cher. Payer l'assurance de sa poche coûte cher, car il est peu probable que l'on commence à gagner beaucoup d'argent tout de suite, et si l'emploi est également peu qualifié, il n'est guère logique d'aller travailler au Canada dans de mauvaises conditions et de mettre sa santé en danger.

D'une manière générale, en raison de tous les problèmes susmentionnés, le Canada a décidé d'accroître la protection des travailleurs étrangers et de renforcer les exigences imposées aux employeurs.

Pour qu'une entreprise soit autorisée à embaucher des étrangers, elle devra prouver qu'elle s'engage à créer un environnement de travail positif et à se conformer à toutes les lois fédérales et provinciales. Si, au cours des inspections, il est constaté que les droits des travailleurs sont violés, il peut être interdit à l'entreprise d'employer des étrangers à l'avenir. Par ailleurs, l'employeur ne pourra pas licencier ou sanctionner l'employé qui a déposé une plainte à son encontre.

En outre, les employeurs seront tenus de fournir à l'employé un document énumérant ses droits. Il faudra également vous remettre un contrat de travail et l'envoyer au gouvernement pour s'assurer que toutes les conditions sont conformes à ce qui a été promis dans l'offre d'emploi. Les sanctions à l'encontre de ceux qui exigent de l'argent en échange d'un emploi seront également renforcées.

En outre, l'entreprise sera obligée de payer votre assurance maladie, qui couvre au moins les soins d'urgence. Elle accélérera également le temps de traitement de tous les documents relatifs à l'admission des étrangers, étant donné qu'aujourd'hui, lorsqu'une entreprise envoie une demande aux autorités réglementaires, elle peut ne pas être approuvée immédiatement, mais demander certaines informations supplémentaires. L'employeur doit répondre dans un délai de 30 jours, mais ce délai sera réduit de moitié et passera à 15 jours.

En général, les conditions des travailleurs étrangers s'amélioreront. On peut toutefois se demander pourquoi les employeurs devraient rechercher des personnes originaires de l'étranger, si cela leur complique la tâche. En réalité, les entreprises ne cherchent pas seulement des travailleurs à l'étranger, mais aussi parce que les Canadiens ne veulent tout simplement pas travailler.

Une catégorie de Canadiens est à la recherche d'emplois bien rémunérés, l'autre vit uniquement d'allocations. Les employeurs auront plus d'obligations envers les employés étrangers, mais les Canadiens ne voudront pas travailler de toute façon. On peut donc affirmer que les entreprises canadiennes continueront à embaucher des étrangers.

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