Un nouvel outil pour aider les immigrants à choisir une ville d'accueil
Le Canada teste un algorithme qui conseille les immigrants sur les endroits où ils peuvent le mieux réussir.
Selon les recherches, la plupart des immigrants préfèrent vivre dans l'une des grandes villes du Canada. En fait, selon Statistique Canada, plus de la moitié de tous les nouveaux arrivants vivent maintenant à Toronto, Montréal ou Vancouver.
Cependant, ces immigrants ont peut-être eu plus de possibilités ailleurs. Un cinéaste ou un technicien peut trouver un excellent emploi à Toronto, mais pas un ingénieur pétrolier.
Pour aider les futurs immigrants à choisir une ville, l'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) travaille depuis 2018 sur un projet de recherche avec l'Immigration Policy Laboratory (IPL) de l'Université de Stanford. Ce projet s'appelle GeoMatch.
"L'étude a montré que les immigrants potentiels qui suivaient les recommandations de GeoMatch avaient plus de chances de trouver des emplois bien rémunérés après leur déménagement", a déclaré Isabelle Dubois, porte-parole de l'IRCC, dans un courriel.
Actuellement, les Newcampers ont tendance à s'installer dans les villes qui sont sur le radar de tout le monde — qui ont tendance à être les plus grandes. Un nouvel outil pourrait contribuer à changer les choses, en élargissant la portée géographique et en aidant les immigrants à envisager de vivre dans différentes communautés du Canada, au-delà des grands centres urbains comme Toronto et Vancouver.
Selon le site web, GeoMatch utilise des capacités d'apprentissage automatique pour faire ses prédictions. Il tient compte de facteurs tels que les antécédents professionnels, l'éducation et les caractéristiques personnelles des immigrants. Elle trouve ensuite des modèles dans les données, en se concentrant sur la façon dont ces facteurs sont liés à la réussite économique dans différents endroits.
GeoMatch sera alors en mesure de prédire la probabilité de réussite des immigrants dans différents endroits du Canada.
"La recherche montre que le lieu d'arrivée initial d'un immigrant joue un rôle clé dans sa réussite économique. Cependant, les immigrants n'ont actuellement pas accès à des informations personnalisées qui les aideraient à identifier les destinations optimales", indique un rapport publié par l'IPL.
Le rapport rappelle que cette approche est fondée sur des données qui montrent que le premier lieu d'établissement d'un immigrant a une incidence sur ses résultats futurs.
"Nous avons constaté que pour de nombreux immigrants économiques, le premier lieu choisi est loin d'être optimal en termes de revenu attendu", indique le rapport.
Il note également que de nombreux immigrants choisissent Toronto simplement parce que c'est tout ce qu'ils connaissent du Canada, mais le résultat de ce choix peut être le fait que l'on se trouve "au mauvais endroit" pour ses compétences. Par exemple, Toronto se classe 20e sur 52 régions en termes de maximisation du revenu par an après l'immigration. Cela signifie que pour de nombreux immigrants, il existe 19 autres régions où ils auraient probablement gagné un revenu plus élevé.
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Bien entendu, ils peuvent refuser d'utiliser cet outil. Toutefois, il convient de noter que GeoMatch tient compte non seulement des prévisions fondées sur des données, mais aussi des préférences de localisation des immigrants eux-mêmes.