Un enseignant crée un compte OnlyFans en raison de son faible salaire
L'école où elle travaille va maintenant la licencier.
Kristen MacDonald, une éducatrice sociale de Port Coquitlam, a ouvert un compte OnlyFans et commencé à vendre des contenus 18+ en raison de son faible salaire. Aujourd'hui, l'école où elle travaille exige que son compte soit supprimé sous peine de licenciement. Avant de la condamner, il vaut la peine d'écouter son histoire : le syndicat local des éducateurs sociaux estime que ce n'est pas sa faute, mais qu'il s'agit d'une honte pour le système éducatif.
Le pédagogue social est une profession difficile et noble qui absorbe toute l'énergie des enseignants. Ces personnes n'enseignent pas à une classe entière, mais aident à enseigner à des enfants particuliers : sourds, malvoyants, autistes, etc. Pour un enfant spécial, un tel enseignant est très important : parfois, il ou elle devient la seule personne par laquelle l'enfant a l'occasion d'explorer le monde et d'acquérir des connaissances. Surtout s'il n'y a pas d'école spécialisée dans la ville où l'équipe pédagogique sait comment travailler avec des enfants handicapés. Kristen aide les enfants autistes — elle a grandi avec un frère autiste et sait comment s'occuper d'eux depuis son enfance.
Malheureusement, ce travail difficile est parfois très mal payé. Contrairement aux enseignants ordinaires de Colombie-Britannique, les éducateurs sociaux ont du mal à joindre les deux bouts. Pour cette raison, ils doivent prendre des emplois à temps partiel. MacDonald est fatiguée à la fin de la journée et ne pourrait pas accepter des emplois supplémentaires comme caissière ou concierge. Mais la nature l'a dotée d'un physique spectaculaire. Elle a décidé de gagner un peu d'argent en vendant des photos érotiques à des personnes de plus de 18 ans et a ouvert un compte OnlyFans sous un pseudonyme. Il convient de noter que ce type de travail est tout à fait légal en Colombie-Britannique. De plus, le contenu créé n'est pas de la pornographie, comme le dit Kristen elle-même.
Cependant, les parents d'un des élèves ont trouvé son compte, lu le contenu et se sont plaints à l'administration de son école. Ils lui ont envoyé une lettre et ont exigé qu'elle supprime immédiatement tous ses comptes, sous peine d'être licenciée.
Le salaire de Kristen à l'école n'est que de 50 000 dollars canadiens par an — avec les impôts déduits, cela ne fait que 39 000 dollars canadiens. C'est inférieur au salaire moyen canadien et bien en dessous du salaire moyen en Colombie-Britannique, l'une des provinces les plus chères du pays. Le salaire moyen y est de 70 500 CAD. Le salaire de Kristen est le même que celui des personnes qui débutent dans la vie active — les emplois de premier échelon dans la région sont rémunérés à partir de 48 500 CAD par an. Mais elle travaille à l'école depuis neuf ans.
Mme McDonald a également une famille à nourrir, en particulier une petite fille. La femme elle-même s'est récemment blessée au dos et a besoin d'un traitement. Certains traitements sont gratuits, grâce au système de santé canadien, mais la kinésithérapie et les médicaments sont payants.
En désespoir de cause, la femme s'est tournée vers les journalistes. Elle a expliqué au Daily Hive qu'elle gardait un compte sous un pseudonyme, qu'il n'était accessible qu'aux personnes de plus de 18 ans et qu'elle ne se mettait jamais nue devant l'appareil photo — sur toutes ses photos, elle est au moins en sous-vêtements. Kristen pensait que ces précautions suffiraient à lui éviter de perdre son emploi. Aujourd'hui, elle est prête à supprimer son compte, car elle aime trop son travail scolaire. Cependant, dans ce cas, elle et sa famille auront du mal à s'en sortir : les revenus ne seront pas suffisants pour vivre à nouveau.
L'école où travaille Kristen s'est refusée à tout commentaire. Des avocats et des juristes de Colombie-Britannique ont fait appel aux lois de la région. Celles-ci imposent aux enseignants d'être considérés comme moraux et de donner l'exemple aux élèves. Mais il n'y a pas de telles obligations pour les assistants d'éducation, et Kristen adopte cette position. Il s'avère que l'enseignante n'a rien enfreint : ni les lois provinciales, ni le code de déontologie de son école. Des avocats et des représentants syndicaux vont se battre pour la jeune fille, et ils sont déterminés. Ils estiment qu'elle devrait soit obtenir une augmentation de salaire, soit être autorisée à continuer à travailler à temps partiel autant qu'elle le peut.
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Malheureusement, de tels cas ne sont pas rares. L'année dernière, à Montréal, une professeure d'art dramatique âgée de 73 ans a été licenciée. Non, elle ne créait pas de contenu 18+, mais elle avait joué le rôle d'une nymphomane dans un long métrage érotique 43 ans plus tôt. Pour l'établissement d'enseignement, c'était une raison suffisante pour la licencier. Le syndicat de ces enseignants est également contrarié : les acteurs doivent parfois jouer des rôles négatifs et peu enfantins, y compris en apparaissant nus dans le cadre, et c'est normal pour la profession.