Un Canadien condamné à la prison pour avoir désapprouvé le changement de sexe de son enfant
Les luttes avec le système médical et juridique du Canada se sont soldées par un emprisonnement.
Le père d'un adolescent transgenre a été emprisonné pendant six mois pour avoir révélé des informations personnelles et médicales sur son fils malgré une décision de justice.
Le juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Michael Tammen, a déclaré que le père avait violé les ordonnances de façon "grossière, délibérée et répétée", et que la punition servirait à dissuader ceux qui pourraient suivre son exemple.
L'histoire a commencé en 2018, lorsqu'un homme a tenté de s'opposer au changement de sexe de sa fille de 14 ans. Selon les documents judiciaires de l'époque, elle s'identifiait déjà comme un homme depuis plusieurs années et suivait un traitement hormonal avec l'approbation de sa mère et de ses médecins.
Le père de l'enfant a perdu le procès, mais il ne s'est pas arrêté. Il était en garde à vue le mois dernier et aurait pu être accusé de violence domestique.
Une interdiction de publication dans les affaires de droit de la famille est courante pour protéger la vie privée d'un mineur. Le père s'est vu interdire de donner des interviews en mentionnant son vrai nom et de publier des informations sur son fils sur Internet. Cependant, l'homme a violé cet ordre à plusieurs reprises. De nombreuses publications ont été retirées par la suite, mais il a également contacté les médias américains, qui ne sont pas tenus de retirer du contenu à la demande des autorités canadiennes.
"Il m'a assuré qu'il ne pouvait pas se débarrasser complètement de son mépris", dit Michael Tammen.
L'homme a même mis en place une campagne en ligne pour le soutenir, où il a posté une vidéo avec le nom et la photo de son enfant, et a réussi à récolter au moins 30 000 dollars canadiens. Selon Mme Tammen, peu de personnes vont aussi loin dans leur opposition au tribunal. Les partisans du père affirment que l'ordonnance du tribunal viole son droit à la liberté d'expression. Mais M. Tammen a fait remarquer qu'il a pu donner des interviews sans mentionner de noms ou d'informations personnelles.
Le juge a également partagé un bref commentaire de l'adolescent lui-même sur la situation :
"J'ai respecté les ordres du tribunal. Je ne comprends pas pourquoi mon père ne devrait pas s'y conformer".
Ni l'homme ni son avocat ne s'attendaient à une punition aussi sévère. Le bureau du procureur avait recommandé une peine d'emprisonnement de 45 jours, compte tenu du temps passé en détention le mois dernier, mais le juge a qualifié cette peine d'inappropriée. Le tribunal a également ordonné que l'argent collecté lors de la campagne en ligne soit versé à une organisation caritative.
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Cary Linde, l'avocat de l'accusé, a déclaré qu'il n'accordera aucune interview jusqu'à la fin de son mandat.