Les écrevisses autoclonées envahissent l'Ontario
Les écologistes tirent la sonnette d'alarme et cherchent des moyens de contrôler la croissance démographique.
Au cours de l'été 2023, la nature nord-américaine a été confrontée à un problème surprenant auquel l'homme a encore du mal à faire face. Une espèce unique d'écrevisse capable de se cloner a été découverte dans un parc de Burlington, en Ontario.
C'est la première fois que l'écrevisse marbrée est observée dans les régions sauvages du continent. Cette découverte a nécessité des mesures d'urgence pour empêcher sa propagation, car l'écrevisse s'était déjà établie dans le parc City View, à la frontière d'Hamilton.
De quel type d'écrevisse s'agit-il ?
L'écrevisse marbrée est arrivée en Amérique du Nord en provenance d'Allemagne au début des années 2000, après y avoir été introduite dans les années 1990. Elles se reproduisent de manière asexuée et tous les individus connus sont des femelles, produisant une progéniture génétiquement identique. Cette caractéristique les a rendues populaires auprès des propriétaires d'animaux aquatiques prédateurs, car une seule écrevisse suffit à créer de la nourriture en grand nombre.
Pourquoi cela pose-t-il un problème ?
Brook Schryer, membre de l'équipe chargée de répondre à cette situation, a indiqué que la population avait été contenue jusqu'à présent. L'assèchement de l'étang a été efficace et les écrevisses sont désormais cantonnées à cette zone. Toutefois, la présence d'une espèce envahissante dans la nature inquiète les experts.
Les écrevisses sont capables de déplacer les espèces indigènes, de modifier les chaînes alimentaires et de transmettre des maladies, ce qui a un impact négatif sur la biodiversité. Les scientifiques craignent que l'augmentation du nombre d'écrevisses n'ait des conséquences inconnues.
Les experts prévoient de continuer à surveiller les zones adjacentes. Schryer, qui coordonne le programme de sensibilisation aux espèces envahissantes pour l'Ontario Federation of Anglers and Hunters, souligne que la première apparition de ces espèces est généralement due à l'activité humaine, qui entraîne ensuite une propagation naturelle.
La population d'écrevisses marbrées a été officiellement identifiée en juillet, même si le premier signalement remonte à octobre 2021. Premek Hamr, biologiste et collègue de Schryer, a joué un rôle clé dans la découverte de l'espèce dans le parc City View. Lui et Schryer ont poursuivi leurs recherches en utilisant la technologie de l'ADN électronique, mais les rencontres avec les écrevisses ont été peu fréquentes.
Comment les traitez-vous ?
Malgré les tentatives hivernales de lutte contre les écrevisses par l'assèchement des étangs, les scientifiques s'attendent à ce que les écrevisses aient survécu aux hivers atypiquement chauds. Si un seul individu est sauvé, cela peut entraîner une augmentation spectaculaire de la population.
Selon Schryer et Hamr, la population est encore limitée au parc car les écrevisses ne peuvent pas traverser les routes très fréquentées qui l'entourent.
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Les travaux d'éradication des écrevisses se poursuivent, et les écrevisses marbrées ainsi que d'autres espèces envahissantes sont déjà interdites en Ontario en vertu des lois locales. Hamr et Schryer encouragent toute personne ayant en sa possession des écrevisses marbrées à les signaler aux services compétents et à ne jamais les relâcher dans la nature.