Une rare visite d'un fonctionnaire canadien en Chine
Le ministre de l'environnement se rend en RPC pour des discussions sur le climat et la biodiversité
Le ministre canadien de l'environnement, Steven Guilbeault, s'est rendu à Pékin samedi pour participer à des discussions sur la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. M. Guilbeault est le premier ministre canadien à se rendre en Chine depuis quatre ans.
Pour rappel, les relations entre la Chine et le Canada se sont considérablement refroidies ces derniers temps, en raison d'allégations d'ingérence de la Chinedans la politique canadienne. Toutefois, dans le cadre des efforts déployés par le Canada pour rester l'un des leaders mondiaux dans le domaine de l'environnement, le ministre de l'environnement s'est rendu même dans des pays avec lesquels le Canada a des relations tendues.
"J'espère que nous pourrons avoir des conversations ouvertes et franches sur un certain nombre de questions liées au changement climatique", a déclaré M. Guilbeault à Reuters avant son voyage. Il a également exprimé l'espoir que la Chine et le Canada puissent coopérer.
Le ministre canadien de l'environnement participera à la réunion annuelle du Conseil chinois pour la coopération internationale en matière d'environnement et de développement (CCICED), un groupe consultatif sur le climat auprès du gouvernement chinois. La réunion se tiendra du 28 au 30 août.
Selon M. Guilbeault, il souhaite soulever deux questions importantes lors de la réunion. La première est la réduction des émissions de méthane. Le second est la chaîne mondiale des énergies renouvelables, dont la discussion est particulièrement pertinente à l'approche de la conférence des Nations unies sur le changement climatique prévue pour la fin de l'année.
"Il y a beaucoup de fruits à portée de main en termes d'émissions de méthane. C'est une conversation que nous pouvons avoir avec le gouvernement chinois et... peut-être pourrions-nous y travailler ensemble", a déclaré M. Guilbeault aux journalistes.
M. Guilbeault a également fait part de sa volonté d'assurer le suivi du sommet des Nations unies sur la conservation que le Canada a accueilli sous la présidence chinoise à la fin de l'année dernière et qui a débouché sur la signature d'un accord mondial visant à protéger les écosystèmes qui soutiennent la moitié de l'économie mondiale.
L'article complet n'est disponible que pour les membres de la communauté Immigrant.Today. Connectez-vous à votre compte pour le lire gratuitement.
