Un virus dangereux a été découvert à Toronto
2 cas d'infection par le virus de la fièvre du Nil occidental ont été identifiés dans la plus grande ville du Canada.
Deux personnes de Toronto, en Ontario, ont été testées positives au virus du Nil occidental. L'annonce a été faite vendredi par le service de santé de la ville.
Le service de santé publique de Toronto (TPH) n'a pas fourni d'autres détails sur ces cas. Toutefois, au début du mois, l'autorité sanitaire a déclaré qu'elle enquêtait sur un cas probable du virus.
TPH a publié un communiqué demandant aux habitants de Toronto de prendre des précautions. Il s'agit notamment de porter des vêtements de couleur claire, des pantalons longs et des manches longues à l'extérieur, d'utiliser un insectifuge et d'éliminer les eaux stagnantes où les moustiques peuvent se reproduire.
Le TPH a également noté que le nombre de moustiques porteurs du virus du Nil occidental a augmenté cet été. Au 18 août, 47 lots d'œufs de moustiques infectés par le virus ont été découverts.
Le virus du Nil occidental est une maladie dangereuse et mal connue, transmise principalement par les moustiques. Les symptômes de la maladie chez une personne infectée apparaissent généralement entre 2 et 14 jours après la piqûre d'un moustique infecté. Ces symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des éruptions cutanées, des vomissements et une inflammation des ganglions lymphatiques.
Toutefois, le service de santé publique de Toronto assure qu'environ 80 % des personnes qui contractent le virus ne tombent pas malades et que les maladies neurologiques graves pour lesquelles le virus du Nil occidental est particulièrement dangereux, telles que la méningite et l'encéphalite, se développent chez moins de 1 % des personnes infectées. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas être prudent.
Un autre cas possible d'infection par le virus du Nil occidental fait l'objet d'une enquête à Halton, comme l'ont signalé les responsables du service de santé local.
Au moins 47 cas du virus ont été signalés au Canada l'année dernière.