La septième assemblée du Fonds pour l'environnement mondial débute au Canada
Ce forum environnemental promet d'être aussi productif et inclusif que possible.
Tout le monde sait que le monde est aujourd'hui confronté à une triple crise environnementale : le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution. Le Canada, qui est l'un des leaders mondiaux en matière d'environnement, a été très actif dans les initiatives environnementales. En juin, il a été annoncé que Vancouver accueillerait la septième assemblée du Fonds pour l'environnement mondial (FEM). L'assemblée aura lieu cette semaine, du 22 au 26 août. Même les feux de forêt en Colombie-Britannique n'ont pas empêché la tenue de l'assemblée.
L'assemblée du FEM se réunit tous les quatre ans et est l'organe international qui coordonne le financement des efforts déployés dans le monde entier pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité, la pollution et les pressions exercées sur la santé des terres et des océans.
Le ministre du Développement international, Ahmed Hussen, présidera et co-organisera l'Assemblée du FEM. L'événement accueillera jusqu'à 1 500 participants du Canada et de 185 autres pays, dont des dirigeants d'organisations environnementales, des ministres et des représentants d'organisations internationales, des communautés autochtones, des jeunes, des entreprises, des universitaires et des membres de la société civile. Conformément aux priorités définies lors de la COP15 à Montréal, le Canada et le FEM se sont engagés à faire en sorte que le lancement de l'Assemblée soit le plus inclusif possible.
L'assemblée du FEM sera ouverte par Steven Guilbeault, ministre de l'environnement et du changement climatique, et Harjit S. Sajjan, ministre de la gestion des urgences responsable de l'Agence de développement économique du Pacifique du Canada. Ils seront rejoints par des représentants des Premières nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh, qui accueilleront les délégués sur les terres où ces peuples vivent depuis des siècles.
L'Assemblée devrait créer un nouveau Fonds-cadre mondial pour la biodiversité, qui constitue une source de financement essentielle pour les programmes de protection des espèces et des écosystèmes menacés.