Les jardins d'enfants sont devenus moins chers, mais un nouveau problème est apparu
Dans le cadre de ces accords, de nombreux parents au Canada ont vu les frais de garde de leurs enfants diminuer. En moyenne, le montant a diminué de 50 %, mais les éducateurs tirent la sonnette d'alarme.
Selon le projet de loi, les frais de garde d'enfants doivent baisser à 10 dollars canadiens par jour dans toutes les provinces d'ici 2026. Cela signifie que davantage de parents qui travaillent pourront envoyer leurs enfants à l'école maternelle.
Mais les représentants des jardins d'enfants craignent qu'il n'y ait pas assez de places pour tous ceux qui en veulent. Les travailleurs s'inquiètent également d'une pénurie d'assistants maternels. Ce problème existe depuis longtemps, ce qui a entraîné de longues files d'attente dans les jardins d'enfants.
Le programme stipule que les provinces doivent créer de nouveaux emplois avec l'argent que le gouvernement fédéral alloue à cette fin.
De nombreux analystes affirment que le problème principal de la pénurie de personnel dans les écoles maternelles est le salaire. Selon les statistiques de 2021, les assistantes maternelles et les gardes d'enfants gagnent en moyenne 26 760 dollars canadiens par an.
Le salaire n'est pas à la hauteur de la responsabilité, de la quantité de travail et de l'énergie requise. Tout cela rend la profession d'enseignant peu attrayante. Bien que de nombreuses provinces aient augmenté leur rémunération en 2022.
Un rapport publié par le centre Atkinson de l'université de Toronto montre que 62 % de toutes les écoles maternelles ont dû recruter au cours des deux dernières années, et que 82 % ont eu des difficultés à recruter du personnel possédant les qualifications nécessaires.
Marnie Flaherty, directrice générale par intérim de la Fédération canadienne des services de garde à l'enfance, a déclaré qu'elle ne voyait pas d'engagement fort à travailler avec les enfants. "Il est très difficile de construire un système éducatif si les gens viennent, travaillent quelques années et partent pour d'autres industries", a déclaré M. Flaherty.
Par exemple, les statistiques montrent qu'en Ontario, la plupart des éducateurs cherchent et trouvent un emploi en dehors d'une garderie agréée après avoir pris leur retraite.