La Nouvelle-Écosse a fait une offre de travail aux réfugiés
La pénurie de personnel de santé dans la province oblige les autorités à chercher des moyens alternatifs. Ils sont donc allés les chercher dans un camp de réfugiés.
Le gouvernement local, ainsi que le Haut Commissariat des Nations Unies et des volontaires, ont visité le camp de réfugiés kenyan. Dans le cadre d'un programme fédéral, ils ont interrogé les résidents sur place et ont sélectionné des personnes ayant des qualifications pertinentes.
En conséquence, 65 Kenyans ont reçu des invitations conditionnelles à travailler comme aides-soignants.
Le gouvernement affirme que la sélection a été faite en fonction des compétences énoncées dans les programmes d'immigration régionaux et provinciaux.
Les responsabilités des nouveaux assistants sont les suivantes
- aide dans la vie quotidienne ;
- Soins infirmiers à domicile et dans les établissements de soins de santé.
Mais il n'y a pas de date ou de calendrier précis pour savoir quand les Kényans sélectionnés pourront commencer à travailler. La date limite approximative est fixée à la mi-2023.
Suzanne Ley, directrice exécutive principale de l'Autorité de recrutement de la santé, a déclaré : "Nous espérons que les 65 employés potentiels accepteront l'offre."
Tous les candidats ont fait l'objet d'une présélection de leurs qualifications, puis d'un entretien individuel afin de prendre en compte non seulement les questions liées au travail, mais aussi l'importance de la connaissance de l'anglais, de la vie en Nouvelle-Écosse et de l'apprentissage.
Il s'agissait du premier recrutement de ce type pour la Nouvelle-Écosse. M. Ley a fait remarquer que beaucoup de ceux qui viennent en Nouvelle-Écosse ont des conjoints qui exercent des métiers spécialisés. Les soudeurs, par exemple.
Le travail est maintenant en cours pour déterminer où ils finiront par travailler dans la province.
