Les Canadiens pourraient être privés d'arbres de Noël
Ces dernières années, la région a connu des inondations et des sécheresses. Les conditions climatiques ont fortement affecté la culture des arbres de Noël.
Les "arbres de vacances" mettent 8 à 12 ans pour atteindre la taille que la plupart des gens recherchent. Les Canadiens adorent Noël et essaient d'honorer la tradition autant que possible, de sorte qu'il y a toujours beaucoup de gens qui veulent acheter un arbre de Noël pour la fête.
Les jeunes plants sont particulièrement sensibles au changement climatique. Par exemple, la Colombie-Britannique a connu une sécheresse prolongée et une chaleur intense. Les semis suffisamment matures peuvent survivre mais perdent leurs aiguilles et deviennent bruns. En même temps, les jeunes plants ont des systèmes racinaires peu profonds et les inondations et l'humidité excessive augmentent le risque de maladies des racines.
Pour cette raison, il y a une petite pénurie dans les fermes d'arbres de Noël. Les forestiers du sud-ouest de l'Ontario et de Toronto ont perdu environ 40 % de leur récolte en raison de précipitations insuffisantes entre mai et août 2022.
Le Québec, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse sont en tête du pays pour ce qui est de la culture des arbres de Noël. Mais les agriculteurs de ces provinces doivent également lutter contre les effets d'un climat de plus en plus extrême.
Le changement climatique provoque également l'activité des parasites, qui affectent les arbres déjà affaiblis par la sécheresse. Selon Statistique Canada, la superficie totale des exploitations d'arbres de Noël a diminué de près de 20 000 acres entre 2011 et 2021.
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