Le pape présente ses excuses aux populations autochtones
Beaucoup sont mécontents et estiment que les excuses ne sont pas sincères.
Dans son premier discours public au Canada, le pape François a demandé pardon aux survivants des pensionnats indigènes pour le rôle de l'Église dans les événements qui ont eu lieu. Le pontife a qualifié le système scolaire d'"erreur désastreuse" :
"Je suis vraiment désolé. Je demande humblement pardon pour le mal commis par tant de chrétiens contre les peuples indigènes".
Il a déclaré que ses excuses n'étaient que la première étape et qu'une enquête sérieuse sur ces crimes horribles était nécessaire.
Le chef du Congrès indigène, Elmer St Pierre, a commenté discrètement le discours du pape, estimant qu'il s'agissait d'un pas dans la bonne direction mais qu'il "aurait pu être meilleur". Il n'a pas aimé que le pontife lise la feuille :
"Quand vous chantez une chanson, elle doit venir du cœur."
Carol McBride, présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada, a déclaré qu'elle espérait que la visite du pape conduirait à la publication des dossiers scolaires et au retour des artefacts tribaux, qui, selon elle, se trouvent au Vatican. Elle a déclaré qu'elle se réjouissait elle-même du fait que des excuses aient été présentées, mais qu'elle comprenait que certains membres de la communauté "ne veulent pas du tout en entendre parler".
Une survivante, Evelyn Korkmaz, est d'accord avec elle : elle dit avoir attendu ces mots pendant 50 ans et avoir attendu, mais elle a été déçue de ne jamais entendre le "plan de travail" sur ce qu'il allait faire ensuite.
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