La Nouvelle-Écosse a privé certains diplômés de leur droit à la résidence permanente
Des centaines de personnes ont perdu des mois à travailler en province.
Dans le cadre du volet Expérience en Nouvelle-Écosse: Express Entry, vous pouvez devenir un résident permanent du Canada après avoir travaillé en Nouvelle-Écosse pendant seulement un an. Le site Web du programme d'immigration provincial indique que la Nouvelle-Écosse a besoin de personnes ayant de l'expérience dans des professions hautement qualifiées. Mais il n'existe pas d'exigences clairement définies en matière de compétences et de qualifications.
Depuis le 9 juin 2022, le ministère provincial du Travail, des Compétences et de l'Immigration a modifié les conditions du programme. Désormais, les personnes travaillant dans la province avec un permis de travail après formation ne sont admissibles au PMT que si elles ont obtenu un diplôme d'un établissement d'enseignement de la Nouvelle-Écosse. Les conditions de nomination n'ont pas changé pour les personnes qui travaillent avec d'autres types de permis de travail.
Si les diplômés d'écoles d'autres provinces ont déjà travaillé pendant un an et ont eu le temps de faire leur demande avant la fin de la journée du 8 juin, leurs demandes devraient être traitées selon les anciennes règles. Le problème est que les services d'immigration n'ont diffusé l'information sur le changement de conditions que le 8 juin et que certaines personnes ne l'ont pas découvert à temps.
En 2019, 605 diplômés internationaux ont postulé pour la filière Expérience Nouvelle-Écosse: Express Entry, dont plus de la moitié ont étudié en Nouvelle-Écosse. En 2021, seulement 434 des 1 453 diplômés internationaux travaillant en Nouvelle-Écosse avaient obtenu leur diplôme d'un établissement local.
La plupart des diplômés immigrants viennent de l'Ontario et ont travaillé dans le secteur de la restauration à des postes qui ne nécessitent pas de formation particulière. Par exemple, dans les chaînes de restauration rapide. Les propriétaires de ces chaînes sont désormais très inquiets car ils s'attendent à des licenciements massifs.
Le ministre du Travail, des Compétences et de l'Immigration a expliqué que ce changement a été effectué pour augmenter le nombre d'immigrants qui resteront dans la province après avoir obtenu la résidence permanente. Les personnes qui n'ont pas déposé leur demande à temps ou qui ont travaillé pendant près d'un an peuvent s'adresser aux services d'immigration, mais il n'est pas certain que leur problème soit résolu.