Le gouvernement canadien approuve l'extraction de pétrole au large des côtes de Terre-Neuve
Les écologistes s'indignent et demandent l'abandon du pétrole au profit de l'énergie des éoliennes.
La compagnie énergétique internationale Equinor, dont le siège est en Norvège, est responsable du projet pétrolier Bay du Nord. D'ici deux ans, toutes les décisions d'investissement dans le projet seront prises, et la production de pétrole commencera en 2028, à l'aide d'un navire spécial.
Les avantages du projet:
- une production pouvant atteindre 200 000 barils par jour, pour un total d'environ 300 millions de barils;
- 3,5 milliards de dollars canadiens de revenu net pour l'État;
- milliers de nouveaux emplois.
Le projet sera le cinquième champ pétrolier dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Actuellement, 4 % du pétrole canadien y est produit.
Le gouvernement canadien a imposé à la société 137 conditions d'atténuation des effets sur l'environnement, dont la réduction des émissions nocives à zéro d'ici 2050. Le pétrole actuellement produit à Terre-Neuve contient, en principe, moins de carbone que le pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta.
Le problème est que même si les processus d'extraction, de stockage et de manutention du pétrole d'Equinor devenaient totalement écologiques, cela ne réduirait l'impact environnemental de la combustion du pétrole que de 15 %. Si les 300 millions de barils de pétrole produits par Equinor étaient brûlés, 130,8 milliards de kilogrammes de carbone seraient libérés dans l'atmosphère. Les activistes estiment donc qu'il est irresponsable pour le gouvernement canadien de continuer à développer l'industrie pétrolière.
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