Une grande entreprise allemande s'attaque aux autobus interurbains canadiens
Jusqu'à présent, trois itinéraires sont apparus dans le sud de l'Ontario, mais il est prévu de proposer des voyages dans d'autres provinces et aux États-Unis.
La société allemande FlixBus est présente dans 37 pays. Sur le marché canadien, elle tente de prendre la place de Greyhound, qui a fait faillite pendant la pandémie, et ne prétend pas encore mettre en place un réseau de transport national. Aux États-Unis, FlixBus a déjà racheté le réseau Greyhound et s'attaque activement au marché américain. Il faut donc s'attendre à des liaisons transfrontalières entre les grandes villes américaines et canadiennes.
FlixBus fournit une franchise : une application et un site web conviviaux pour la billetterie, la structure tarifaire, la planification des itinéraires, le marketing. En retour, l'entreprise souhaite obtenir jusqu'à 30 % des bénéfices.
À partir du 7 avril, FlixBus propose des vols quotidiens Waterloo — Kitchener — Gwelff — Toronto. Vivre à Toronto avec sa voiture n'est pas très lucratif, surtout depuis que le prix du carburant a augmenté. Même ceux qui font la navette entre leur domicile et leur lieu de travail en banlieue choisissent généralement les trains électriques. FlixBus s'attend donc à ce que les gens utilisent ses services.
FlixBus prévoit de lancer des lignes de bus entre Ottawa et Toronto et entre Niagara Falls et Toronto. Au cours de l'été, FlixBus tentera de lancer une ligne entre Toronto et la Colombie-Britannique, après quoi elle s'attaquera à la question de l'octroi de licences pour ses activités au Québec.