Où a-t-on le plus besoin d'infirmières et de médecins ukrainiens ?
Les deux provinces n'espèrent plus remplir les postes vacants avec des professionnels locaux.
Le ministre de la Santé des Territoires du Nord-Ouest s'est présenté devant l'assemblée législative locale pour déclarer que l'embauche de spécialistes ukrainiens est le seul moyen d'éviter la pénurie de personnel. La situation est si critique que l'année dernière, la plus grande ville des Territoires du Nord-Ouest, Yellowknife, a dû réduire de moitié le nombre de lits de soins intensifs et a dû envoyer les femmes en travail dans une autre province de décembre à février.
En Nouvelle-Écosse, il y avait 1 383 postes vacants en soins infirmiers à la fin du mois de mars. La province dans son ensemble a besoin d'environ 2 500 travailleurs de la santé. Un programme a été lancé pour encourager les médecins qui acceptent de travailler en dehors de la ville principale de la province, Halifax, et les salaires des assistants de soins de longue durée ont été considérablement augmentés, mais le personnel manque toujours. Avant la pandémie, des médecins et des infirmières du Royaume-Uni étaient invités en Nouvelle-Écosse ; cette année, des représentants de la province se sont également rendus dans d'autres pays pour trouver des travailleurs.
La Nouvelle-Écosse est en train de revoir son système d'évaluation des qualifications des médecins et des infirmières étrangers. C'est également ce que fait le Conseil canadien des infirmières et infirmiers praticiens, qui a récemment reçu une subvention du gouvernement fédéral pour mettre en œuvre un projet intitulé Language Proficiency Requirements for Safe Nurse Practice in Canada.
L'article complet n'est disponible que pour les membres de la communauté Immigrant.Today. Connectez-vous à votre compte pour le lire gratuitement.
