L'industrie du tourisme au Canada se remettra de la pandémie d'ici 2025
Les gens continuent de voyager malgré l'instabilité de l'économie.
Destination Canada a publié aujourd'hui ses nouvelles prévisions touristiques pour le Canada. Selon ces prévisions, les recettes dépasseront enfin le niveau de 2019 (105 milliards de dollars canadiens) et atteindront 109,5 milliards de dollars canadiens d'ici la fin de 2023. En 2024, les chiffres seront déjà légèrement supérieurs aux niveaux d'avant la pandémie, et une reprise véritablement triomphale est attendue en 2025.
Contrairement aux prévisions antérieures, beaucoup moins optimistes, l'industrie du tourisme au Canada se porte bien. Malgré l'arrêt du tourisme en 2020, l'industrie devrait croître plus rapidement que l'ensemble de l'économie (5,8 %) une fois qu'elle se sera redressée.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Le tourisme reste l'un des secteurs les plus importants pour l'économie et le développement du Canada. Les gens accordent toujours une grande importance aux voyages, malgré la hausse des taux d'intérêt qui ampute de plus en plus le revenu disponible. Telle est la conclusion de Meaghan Ferrigno, analyste à Destination Canada :
"Même dans le climat économique actuel, les consommateurs du monde entier consacrent une plus grande part de leur portefeuille aux expériences qu'aux biens. Et c'est ce qui est à l'origine de la reprise actuelle."
Objectifs touristiques
Au cours des deux dernières années, les vacances ont été le principal moteur des voyages. Pour cette destination, le tourisme a atteint les niveaux pré-pandémiques en 2022 avec des recettes de 72,4 milliards de dollars canadiens.
Les voyages d'affaires commencent à peine à reprendre, ce qui est essentiel pour remplir les hôtels, les restaurants et les centres de congrès en dehors de la saison chaude.
Qu'en sera-t-il après 2025 ?
Le secteur touristique canadien a de bonnes chances d'atteindre des recettes annuelles de 160 milliards de dollars canadiens d'ici 2030, mais un ralentissement minime de la croissance pourrait limiter ce montant à 140 milliards de dollars canadiens. Et si l'on tient compte de l'inflation, ce chiffre n'est plus aussi impressionnant.
Les experts estiment que la croissance du secteur passe par l'attraction de touristes plus aisés, la création d'une main-d'œuvre et l'augmentation du nombre de visiteurs en dehors de la haute saison.
