Cent personnes et un chien se présentent à la mairie de Toronto
La compétition pour le poste est féroce, mais les candidats trouvent le temps d'exercer leur esprit.
Plus de 100 candidats se présentent à la mairie de Toronto. Parmi eux, on trouve un ancien officier de police, de nombreux politiciens de tous bords, un comédien et même un chien d'assistance nommé Molly. Jusqu'à présent, c'est elle que les électeurs préfèrent. Contrairement à beaucoup d'autres candidats, elle n'a pas eu le temps de ternir sa réputation, de manquer à ses promesses électorales ou d'avoir une liaison pendant son travail. En outre, elle exerce une noble profession : elle est un chien de sauvetage. Molly promet d'interdire l'épandage dans la neige de produits chimiques qui blessent les pattes des animaux domestiques et sauvages.
Le précédent maire de Toronto a quitté ses fonctions en février à la suite d'un scandale concernant son épouse infidèle. Les personnes souhaitant le remplacer peuvent déposer leur candidature jusqu'à ce vendredi.
Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, demande aux électeurs de prêter attention à Mark Saunders, un ancien policier. La province est turbulente en ce moment, les policiers sont rares et la criminalité est en hausse. Selon M. Ford, la ville a besoin d'un leader capable d'assurer sa sécurité.
Les candidats sérieux promettent à Toronto d'améliorer les infrastructures, de régler les problèmes de transport et de faire baisser le prix des loyers. Les candidats moins sérieux font également des promesses. Par exemple, le lycéen Meyer Strauss jure qu'il est une vraie personne, et non trois ratons laveurs sous une cape.
Ce candidat promet de lutter contre les Oies du Canada et les bancs inconfortables, et d'installer davantage de carrousels. Il souligne à juste titre qu'étant le plus jeune des candidats, il ne peut pas mourir dans le fauteuil de maire. Il n'est pas non plus marié, il ne trompera donc personne.
Auparavant, le vote aura lieu du 8 au 13 juin, et le nom du maire sera connu le 26.