Les manifestations au Canada sont en baisse
Le syndicat négocie avec succès.
Depuis plusieurs semaines, les fonctionnaires canadiens manifestent pour obtenir de meilleures conditions de travail. La grève nationale a débuté le 19 avril à 0h01. Plus de 155 000 personnes se sont rassemblées et cela a attiré le monde entier.
De nombreuses organisations et agences fédérales ont connu des problèmes et des retards dans leur travail : processus de demande ou réception de documents. Immigration Canada ne fait pas exception.
L'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) indique qu'elle a réussi à renégocier les conditions de travail de 120 000 employés fédéraux dans l'ensemble du pays. La grève se poursuit pour 35 000 employés de l'Agence du revenu du Canada. Selon l'AFPC, le travail à distance, les salaires et la sécurité d'emploi sont quelques-unes des questions clés qui restent en suspens.
Les personnes pour lesquelles la grève a entraîné un changement souhaitable travailleront lundi de cette semaine à 9 heures ou "au cours de la prochaine période de travail prévue", a annoncé le syndicat dans un communiqué.
Environ 110 000 à 120 000 membres de l'AFPC étaient susceptibles de quitter leur emploi après avoir pris en compte le personnel effectuant des tâches désignées comme essentielles, telles que l'assurance-emploi ou les pensions.
Nous avons précédemment écrit sur la perturbation des agences fédérales et les manifestations des agents de bord canadiens. Alors que les hôtesses de l'air et stewards canadiens ont effectué un "piquet d'information" sans interférer avec les compagnies aériennes et les aéroports, les travailleurs du gouvernement ont considérablement perturbé leurs services.
Dans un communiqué publié sur son site Web, l'AFPC indique que l'accord de principe prévoit un taux de 12,6 % composé sur quatre ans et un paiement forfaitaire unique de 2 500 dollars canadiens ouvrant droit à pension.