Les écoliers de l'Ontario étudieront moins
Les écoles de la région ont l'intention d'essayer de raccourcir la semaine.
Les employeurs canadiens ont déjà commencé à mettre en œuvre la semaine de travail de quatre jours pour leurs employés. Cet horaire est basé sur l'idée de travailler plus efficacement, et non plus longtemps. Dans certains secteurs de l'économie, il s'est déjà avéré positif : les employés de certains domaines travaillent effectivement mieux s'ils prennent des périodes de repos plus longues. Cependant, les scientifiques soulignent qu'un tel horaire n'augmente pas toujours la productivité des employés.
Ils veulent maintenant tester cette idée dans l'enseignement scolaire. L'Office des écoles catholiques francophones de l'Ontario a entrepris l'expérience. Deux écoles de la région — à Orléans et à Kanata — participeront à l'étude au cours de l'année scolaire 2023-2024.
La participation des élèves au programme sera volontaire et les parents pourront choisir d'essayer l'horaire expérimental ou de s'en tenir à l'horaire traditionnel. La bonne nouvelle, c'est que les parents de jeunes énergumènes, très occupés, n'auront pas à souffrir d'un jour de plus par semaine : leur progéniture pourra toujours bénéficier d'un horaire de cinq jours.
Il est à noter que les enfants du programme de quatre jours n'étudieront pas moins. Les cours commenceront plus tôt, le 22 août, et se termineront plus tard, le 25 juin. En outre, la journée scolaire durera 38 minutes de plus, ce qui signifie que les enfants de la semaine raccourcie auront une leçon de plus par jour. Les administrateurs scolaires espèrent ainsi libérer du temps que les enfants pourront consacrer à leur famille.
Cette nouvelle a suscité des réactions mitigées de la part des parents. Certains trouvent l'idée géniale, tandis que d'autres craignent que les enfants ne se retrouvent dans des conditions inégales : les enfants qui choisissent une semaine raccourcie auront de petites classes, tandis que les partisans de l'horaire traditionnel auront de grandes classes. Tant les enseignants que les enfants trouvent qu'il est plus facile et plus efficace de travailler en petits groupes, où chacun peut recevoir de l'attention.
Le ministre canadien de l'éducation, Steven Lecce, ne soutient pas le projet. Il estime que les écoles devraient s'en tenir à un horaire de cinq jours, en mettant l'accent sur la maîtrise des mathématiques, de l'écriture et de la lecture, et en se concentrant sur la santé mentale des élèves.
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