L'interdiction d'acheter des biens immobiliers au Canada prend effet à partir du 1er janvier
Les étrangers ne pourront plus acheter une maison au Canada. La nouvelle loi affecte-t-elle les immigrants ?
Après la nouvelle année, les sociétés et les citoyens étrangers ne pourront plus acheter de biens résidentiels au Canada. Une telle loi a été adoptée pour rendre les logements plus abordables. L'interdiction durera deux ans et prendra effet le 1er janvier.
Mais le document prévoit un certain nombre d'exemptions pour les immigrants qui vivent et travaillent au Canada, pour les étudiants étrangers et pour les personnes ayant le statut de réfugié.
Les personnes qui enfreignent l'interdiction sont passibles d'une amende de 10 000 dollars canadiens et devront également vendre la propriété qu'elles ont achetée. De nombreux Canadiens essaient d'acheter leur propre maison, mais cela devient de plus en plus difficile.
Le ministre du logement, Ahmed Hussen, a déclaré : "Le logement ne devrait pas être une "marchandise" et l'interdiction garantit que les maisons appartiennent aux Canadiens.
Catégories d'étrangers qui ne sont pas concernés par l'interdiction
- Les citoyens canadiens et les personnes ayant le statut de résident permanent ;
- les étudiants étrangers qui ont vécu au Canada pendant 5 ans (ou au moins la plupart du temps au cours des 5 dernières années) ;
- les travailleurs étrangers qui ont travaillé dans le pays pendant 3 ans et qui ont rempli des déclarations fiscales ;
- les membres des consulats et des diplomates résidant en permanence au Canada ;
- un époux ou un partenaire civil qui vit avec un résident permanent du Canada mais qui n'a pas ce statut ou cette citoyenneté.
Les étrangers achètent souvent une propriété résidentielle et l'utilisent comme un investissement. Cela crée une pénurie sur le marché. Les prix sont en constante augmentation. De nombreux résidents préfèrent la location, qui vide joliment leurs poches. Le gouvernement tente de soutenir les locataires et va même verser à certaines catégories de citoyens des allocations uniques.