TikTok au Canada sous la menace d'une interdiction
Le gouvernement canadien considère l'application chinoise comme une menace pour la sécurité nationale et a l'intention d'en interdire l'utilisation.
Les gouvernements du monde entier sont de plus en plus découragés d'utiliser l'application chinoise en raison des algorithmes qui peuvent utiliser les données personnelles des utilisateurs. Le gouvernement canadien craint également que TikTok ne soit utilisé pour diffuser des informations erronées, manipuler l'esprit et la vision du monde des Canadiens et utiliser l'application à des fins d'espionnage.
TikTok a déjà été abandonné par certains pays, tandis que d'autres n'ont cessé de contester la sécurité de l'application. Par exemple :
- un débat est en cours aux États-Unis sur la fermeture de TicToc, avec des enquêtes et des propositions de loi visant à l'interdire complètement. De plus en plus d'États interdisent l'application sur les ordinateurs et les appareils mobiles où des données gouvernementales peuvent être stockées ;
- Le Royaume-Uni a fermé le compte TikTok du Parlement pour des raisons de sécurité ;
- La Commission irlandaise de protection des données du pays a mené sa propre enquête et a envoyé les résultats aux membres de l'UE, selon lesquels TikTok devra payer une amende ;
- en Inde, l'application est bloquée depuis 2020 en raison d'un conflit militaire.
Justin Trudeau a déclaré que l'agence d'espionnage et de sécurité numérique surveillait de près la sécurité. Et si le moindre soupçon d'utilisation abusive des données des Canadiens est découvert, TikTok sera immédiatement interdit.
Le gouvernement a soutenu le premier ministre et a déclaré qu'il examinerait la question de plus près.
Les représentants de TikTok ont envoyé une déclaration disant : "Nous continuons à avoir une relation constructive avec le gouvernement canadien et nous nous engageons avec diverses agences pour démontrer la sécurité et la confidentialité des utilisateurs canadiens."
Néanmoins, le porte-parole conservateur en matière d'affaires étrangères Michael Chong demande que l'application soit examinée de près et interdite au Canada.