Au Canada, la location est plus populaire que l'achat. Prix de l'immobilier
Le nombre d'immeubles locatifs a augmenté de 22 % ces dernières années. Selon les économistes de la Banque Royale du Canada, les prix des logements locatifs augmentent en même temps que la demande.
Ces dernières années, les économistes ont constaté une baisse du nombre de personnes souhaitant acheter leur propre maison au Canada. Tout tourne autour des prix élevés, de sorte qu'il y a de moins en moins de possibilités d'acheter un appartement ou une maison. Cela est vrai non seulement dans les grandes villes, mais aussi dans tout le Canada.
Il y a quelques années encore, la location chez les jeunes se transformait rapidement en achat ultérieur. Mais maintenant, le processus s'est beaucoup ralenti. À Vancouver et à Toronto, la demande de logements est très élevée, mais on n'en construit pas assez. Cela entraîne une hausse des prix sur le marché immobilier et locatif.
Un autre facteur est la hausse des taux hypothécaires. Au lieu d'acheter une maison, les gens sont susceptibles de rester dans des appartements loués, ce qui entraîne une hausse des coûts de location.
En outre, l'augmentation de l'immigration soutient la demande de logements locatifs. Pendant les 3 à 5 années de vie au Canada, les nouveaux citoyens n'achètent pas de biens immobiliers pour diverses raisons.
Les loyers augmentent dans tout le Canada. Au cours de la dernière année, les prix moyens des loyers ont augmenté de près de 18 % en Ontario, de 15 % en Colombie-Britannique et de 12 % en Alberta, tandis que dans les provinces de l'Atlantique, les loyers mensuels ont augmenté de 32,2 % par rapport à l'année dernière.
Le loyer moyen d'un appartement de deux chambres à coucher au Québec et à Montréal est d'environ 940 $ CAD par mois. Le loyer mensuel d'un appartement de deux chambres à coucher est de 2 498 $CAN à Vancouver, de 2 370 $CAN à Toronto, de 2 116 $CAN à Victoria, de 1 530 $CAN à Halifax et de 1 406 $CAN à Winnipeg.
Ce sont les jeunes et les familles à faible revenu qui souffrent le plus du prix élevé des loyers. En moyenne, 500 000 à 550 000 nouveaux logements doivent être construits par an et les taux hypothécaires doivent être réduits.
Aled Ab Yorwerth, économiste en chef adjoint à la Société canadienne d'hypothèques et de logement : "Il y a une pénurie de main-d'œuvre dans le secteur de la construction. Le Canada a besoin de plus de travailleurs qualifiés, par exemple en augmentant l'immigration de personnes possédant les bonnes compétences. Les autorités doivent rendre le secteur de la construction attrayant pour les travailleurs. Des salaires plus élevés seraient également utiles."
Le gouvernement devrait accélérer le processus de construction, d'approbation des permis de construire et de zonage. Des changements sont également nécessaires pour améliorer la technologie de la construction afin que celle-ci puisse se dérouler plus rapidement et à moindre coût.