Le manque de personnel dans les aéroports canadiens entraîne des retards et des pertes de bagages
Les travailleurs de l'aéroport sont incapables de faire face au volume de travail, ce qui entraîne des vacances gâchées pour les passagers.
Les employés des aéroports canadiens se plaignent de mauvaises conditions de travail et du fait que les salaires ne correspondent pas au volume, aux exigences et à la lourdeur du travail. Ils doivent travailler de longues heures, y compris des heures supplémentaires, mais cela ne résout pas le problème.
De nombreux passagers signalent que les cas de perte de bagages sont en augmentation. Laura Pichette, 19 ans, a dû attendre ses valises pendant plus de trois semaines alors qu'elle était en vacances en Belgique. Elle les a récupérés une semaine après son retour à Ottawa. Elle a déclaré qu'une douzaine d'autres passagers de son vol ont eu des expériences similaires.
"Un grand nombre de personnel de surveillance ont démissionné en raison des bas salaires et des mauvaises conditions de travail, de sorte que les aéroports manquent cruellement de personnel", a déclaré David Lipton, représentant syndical des Métallos à Ottawa.
M. Lipton note également qu'il y a normalement environ 350 agents de contrôle dans les aéroports, mais qu'il n'y en a actuellement que 200. En outre, les temps d'attente dans les aéroports ont augmenté de manière significative, ce qui entraîne une grande affluence de personnes. Cela pourrait avoir un impact négatif sur la situation épidémiologique en raison de la propagation du COVID-19.
Le gouvernement fédéral affirme qu'il est conscient des retards et qu'il s'efforce de résoudre le problème. Les responsables affirment également qu'environ 900 personnes ont été embauchées pour les postes de contrôle des bagages depuis avril.
Le lundi 20 juin, le personnel de l'aéroport se rendra au travail en tenue décontractée au lieu d'uniformes, en signe de protestation contre le travail pénible et sous-payé.
