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La pandémie est terminée, mais les problèmes du travail à distance demeurent

La pandémie est terminée, mais les problèmes du travail à distance demeurent

Les entreprises ontariennes sont désormais tenues d'avertir par écrit les demandeurs d'emploi de la possibilité de faire des heures supplémentaires.

L'Ontario a été la première province canadienne à tenter de réglementer l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En 2021, plusieurs enquêtes ont montré qu'au moins 40 % des adultes actifs au Canada souffrent d'épuisement professionnel ou estiment travailler trop dur. Dans le sud-ouest de l'Ontario, le nombre est beaucoup plus élevé, puisque 73 % se plaignent d'épuisement professionnel. Et l'enquête sur la productivité du travail à distance a montré que 35% des Canadiens travaillaient plus d'heures à la maison qu'au bureau.

Une loi adoptée à la fin de l'année 2021 est entrée en vigueur le 2 juin. À partir de ce jour, les organisations ontariennes doivent mettre par écrit leurs politiques relatives au travail en dehors des heures normales de travail. Cela s'applique à toutes les entreprises comptant 25 employés ou plus.

Le "désengagement du travail" est défini dans la loi comme "la non-participation aux communications liées au travail". Il s'agit notamment d'envoyer ou de consulter des messages, de répondre à des courriels, de passer des appels téléphoniques ou des appels vidéo. La politique écrite d'une organisation doit indiquer clairement si un employé est tenu de lire des messages et de faire quoi que ce soit en dehors des heures de travail.

Québec et le gouvernement fédéral ont également envisagé l'idée d'une telle loi, mais n'ont pas encore présenté de projet de loi. La France a été la première à adopter une loi protégeant contre le surmenage. L'Italie et la Slovaquie ont des réglementations similaires.

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