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15 villes canadiennes à haut risque d'inondation

15 villes canadiennes à haut risque d

Les gens continuent de s'installer dans les plaines inondables des rivières qui débordent fréquemment.

Une étude réalisée au printemps 2022 par le Globe and Mail a révélé que sur 150 agglomérations canadiennes de plus de 10 000 habitants, plus de 30 sont situées dans des plaines inondables et pourraient être gravement touchées par les inondations. Les climatologues prévoient que les inondations au Canada deviendront plus fréquentes en raison du réchauffement climatique.

  1. Chilliwack, en Colombie-Britannique, compte plus de 18 000 maisons dans la zone inondable, soit 46,5 % des bâtiments de la ville.
  2. High River, Alberta. Des milliers de maisons ont été endommagées lors des inondations de 2013. Aujourd'hui, 35,3 % des bâtiments restent à risque.
  3. Trail, Colombie-Britannique. 27,8 % des bâtiments.
  4. Chatham-Kent, Ontario. 23%.
  5. Edmunston, Nouveau-Brunswick. 22,5%.
  6. Kawartha Lakes, Ontario. 21,6%.
  7. Canmore, Alberta. 20,2%.
  8. Sorel-Tracy, Québec. 18,8%.
  9. Miramichi, Nouveau-Brunswick. 17,9%.
  10. Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest. 16,4%.
  11. Dolbo-Mistassini, Québec. 16,4%.
  12. Kamloops, Colombie-Britannique. 16,1%.
  13. Peterborough, Ontario. 15,3%.
  14. St. Wellington, Ontario. 15,1%.
  15. Fredericton, Nouveau-Brunswick. 15%.

En novembre dernier, un barrage s'est rompu à l'ouest de Chilliwack. La reconstruction coûtera 3,9 milliards de dollars canadiens de l'argent des contribuables. Il s'agit de la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l'histoire du Canada — sans compter l'argent dépensé par les propriétaires, les agriculteurs, les entreprises et les municipalités elles-mêmes.

Chilliwack est l'une des villes canadiennes dont la croissance est la plus rapide : selon le recensement de 2021, sa population a augmenté de 12 % par rapport à 2016. Le nombre total de résidents dépasse 113 000, et les autorités municipales s'attendent à ce que des personnes venant d'autres régions achètent des maisons et en construisent de nouvelles dans les décennies à venir.

Les inondations de Chilliwack n'empêchent l'expansion du développement que dans quelques zones considérées comme "non protégées". Les digues sont en mauvais état, on le savait déjà avant les inondations de l'automne 2021, mais il n'y a pas assez d'argent pour les réparer rapidement.

Sur une période de trois ans — de 2017 à fin 2020 — 10 % des permis de construire en Colombie-Britannique délivrés par les autorités locales concernaient de nouvelles constructions dans la zone d'inondation centennale, une zone où le risque d'inondation est d'au moins 1 % par an, une fois par siècle. Il y a plusieurs dizaines d'années, il était interdit aux personnes vivant dans la plaine inondable d'avoir des pièces à vivre au rez-de-chaussée des bâtiments — il pouvait y avoir un garage, une pièce de stockage, mais pas une chambre.

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