De quel type de professionnels le Canada manque-t-il ?
D'ici 2028, 700 000 professionnels prendront leur retraite.
Au Canada, les gens de métier obtiennent souvent des certificats de qualification par le biais du système d'apprentissage. Ils travaillent comme apprentis dans une usine et passent ensuite le Sceau rouge, un examen reconnu dans de nombreuses provinces.
Chaque année, le gouvernement fédéral alloue un milliard de dollars canadiens pour soutenir et développer le système d'apprentissage. En 2022, le gouvernement a annoncé que les montants jusqu'à 4 000 dollars canadiens que les travailleurs qualifiés et les apprentis dépensent en voyages peuvent être déduits du revenu imposable.
Le Forum canadien sur l'apprentissage a estimé que 75 000 personnes par an en moyenne devront être engagées comme apprentis au cours des cinq prochaines années. La demande la plus forte est attendue pour les professions suivantes:
- soudeur;
- mécanicien industriel (serrurier);
- automécanique;
- maçon;
- chaudronnier;
- charpentier;
- povar;
- coiffeur.
BuildForce Canada, un organisme national qui se consacre au développement de l'industrie de la construction et à l'amélioration des conditions de travail dans ce secteur, affirme que le pays aura besoin de 309 000 nouveaux travailleurs d'ici 2030, car 259 100 personnes, soit 22 % des employés de la construction, prendront leur retraite.
Le gouvernement fédéral a lancé une campagne publicitaire au début de 2022 pour persuader les jeunes Canadiens d'apprendre des métiers spécialisés. Pourtant, la plupart des adolescents interrogés voient leur avenir professionnel dans d'autres domaines. Seuls 2 % des jeunes filles de 15 ans déclarent avec confiance qu'elles ont l'intention d'exercer une profession libérale.