Le Canada a besoin de travailleurs qualifiés
Ils peuvent gagner plus que les diplômés d'une maîtrise, mais les Canadiens sont réticents à devenir des travailleurs.
Les travailleurs qualifiés, qui occupent des professions qui exigent généralement une formation collégiale, constituent un élément clé de la main-d'œuvre canadienne. Ils ont également joué un rôle important pendant la pandémie de COVID-19 en occupant des postes dans des secteurs de l'économie où la demande est forte. Environ 700 000 travailleurs devraient prendre leur retraite d'ici 2028 et la demande de professionnels reste élevée, avec environ 75 000 postes vacants par an.
Les statistiques montrent qu'un Canadien sur six exerce une profession libérale. En 2018, la moitié des professionnels ayant obtenu le certificat Sceau rouge cinq ans plus tôt ont gagné plus de 68 750 dollars canadiens en un an. Le gouvernement canadien promeut désormais les carrières dans les métiers du travail auprès des résidents comme l'une des plus prometteuses.
Le "Sceau rouge" est un permis qui vous donne le droit d'exercer un certain nombre de professions dans n'importe quelle province canadienne.
Les revenus de certains travailleurs sont plus élevés que ceux des professionnels qualifiés qui ont suivi un programme de maîtrise à l'université au cours des cinq dernières années. Malgré cela, seul un lycéen canadien sur dix envisage de faire carrière dans le monde du travail. En 2020, 55 455 personnes sont devenues des travailleurs, soit 22 000 de moins qu'en 2019 et 20 000 de moins que la demande prévue. Mais il y a encore des progrès dans ce domaine. Par exemple, entre 2004 et 2020, le nombre de femmes au Canada qui ont reçu le Sceau rouge a plus que doublé.
Pour attirer les gens vers les professions libérales, le gouvernement canadien lance des programmes de soutien. En 2019, une stratégie d'apprentissage a émergé, qui promeut les métiers du travail comme une bonne option de carrière, soutient les initiatives d'apprentissage en milieu professionnel, promeut les employeurs et les syndicats qui forment, et encourage le développement d'outils et d'approches pour former les travailleurs. Dans le budget 2018, le Canada a annoncé une allocation annuelle de 10 millions de dollars canadiens pour les bourses d'études destinées aux personnes qui étudient les professions ouvrières dans les collèges canadiens, y compris les étudiants internationaux.
En 2021, le pays a alloué 470 millions de dollars canadiens supplémentaires au cours des trois prochaines années à des programmes de formation professionnelle. L'investissement servira notamment à aider les stagiaires à trouver un emploi. Les étudiants pourront effectuer des stages en entreprise et acquérir une expérience professionnelle.
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