Où les immigrants sont le plus susceptibles de vivre au Canada
Dans certaines régions, plus de 90 % des nouveaux arrivants restent sur place.
Selon une étude de Statistique Canada sur la mobilité des immigrants, les provinces qui retiennent le plus de nouveaux arrivants sont l'Ontario, la Colombie-Britannique et l'Alberta.
Depuis 2014, 94 % des immigrants sont restés en Ontario pendant cinq ans. En d'autres termes, sur 100 personnes qui se sont installées en Ontario en 2014, 94 vivaient encore dans la province en 2019. En Colombie-Britannique, le taux était de 90 % et en Alberta, il était de 89 %.
Villes populaires
Vancouver arrive en tête en termes de rétention. Plus de 86 % des immigrants qui se sont installés dans la ville y sont restés. En deuxième position, on trouve Toronto avec un taux de rétention d'environ 86 % des immigrants. Edmonton n'était pas loin derrière avec près de 85 %.
Dans les régions de l'Atlantique, Halifax, la capitale provinciale de la Nouvelle-Écosse, a enregistré le taux de rétention des nouveaux arrivants le plus élevé, soit 58 %. Le taux de rétention à l'échelle de la province est de 63 %. En règle générale, les immigrants ne restent pas dans le Canada atlantique et se déplacent vers des régions plus grandes et plus populaires.
Facteurs de rétention
Dans l'ensemble, dans les cinq ans, la plupart des nouveaux arrivants (86 %) restent dans la province où ils ont déménagé, mais certains candidats sont plus susceptibles de déménager que d'autres.
Selon l'étude, les immigrants qui viennent au Canada dans le cadre de programmes de regroupement familial sont plus susceptibles (93 %) de rester dans la ville où ils sont venus initialement et où vit leur famille.
Un autre facteur important qui influence la décision de changer de résidence est le travail. Les immigrants restent souvent dans la province ou la ville où ils ont une offre d'emploi. Par exemple, les réfugiés qui avaient une expérience professionnelle au Canada sont restés dans la région où ils ont travaillé dans 93 % des cas. Et parmi les immigrants réguliers qui avaient un permis de travail au Canada avant de demander la résidence permanente, le taux de rétention dans leur ville était de 90 %.
Le taux de rétention le plus faible a été enregistré chez les immigrants qui avaient étudié dans une université canadienne avant de demander la résidence permanente — 79 %. On suppose que les étudiants sont plus susceptibles de se déplacer à la recherche d'un emploi approprié.