L'Ontario introduit le congé de maladie payé " le plus généreux " grâce au COVID
Le gouvernement a fourni un certain nombre de raisons pour que les employés restent à la maison sans perdre leur salaire.
Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a promis au public "l'un des meilleurs" programmes de congés de maladie payés en Amérique du Nord à cause de COVID-19. Cette décision intervient après des mois de pression sur le gouvernement provincial.
"Le programme de protection du revenu des employés de l'Ontario COVID-19" permettra aux employés touchés par le COVID de bénéficier de 3 jours de congé de maladie, et il n'est pas nécessaire que ce soit 3 jours consécutifs. Le gouvernement remboursera aux employeurs 100 % du salaire de l'employé jusqu'à 200 dollars canadiens par jour.
Il existe un certain nombre de raisons pour prendre un congé de maladie :
- le test sur COVID-19 ;
- l'auto-isolement en attendant le résultat du test ;
- la maladie ou les symptômes de COVID-19 ;
- la vaccination contre le COVID-19 ;
- des effets secondaires après la vaccination ;
- L'auto-isolement sur recommandation d'un employeur, d'un médecin ou d'une autre figure d'autorité ;
- S'occuper d'un proche qui est malade ou présente des symptômes de COVID-19, ou qui s'auto-isole.
Un employeur ne peut pas exiger un certificat d'un médecin ou d'une infirmière comme preuve qu'un employé a besoin d'un congé de maladie.
Il convient de noter que seuls les employés qui sont considérés comme des "employés" au sens de la Loi sur les normes applicables aux employés peuvent bénéficier de congés de maladie. Par exemple, les entrepreneurs indépendants, les bénévoles et les personnes en stage dans un collège ou une université ne sont pas des employés.
Le programme sera valable jusqu'au 25 septembre 2021. Pour l'instant, elle n'est pas encore entrée en vigueur, il n'est donc pas encore possible d'en faire la demande.
Bien que le congé payé en raison du COVID-19 ait été rendu plus long en Ontario que dans les autres provinces (1 jour à l'Île-du-Prince-Édouard et 2 jours au Québec), le programme a été critiqué parce que les unités de santé publique peuvent forcer une personne à être en auto-isolement pendant 10-14 jours au lieu de 3.