La valeur des maisons au Canada a augmenté de 31 % cette année.
Les prix ont dépassé les sommets de 2020 et ne prévoient pas de s'arrêter.
Malgré les attentes, le marché de l'immobilier ne s'est pas stabilisé. La situation a commencé à s'aggraver à partir de mai 2020 et a déjà atteint un point critique en mars 2021.
Le 16 avril, l'Association canadienne de l'immeuble a publié des données sur les ventes de maisons pour mars 2021. Le nombre de transactions réalisées a été de 70 000, soit une augmentation de 29,7 % par rapport à mars 2020. La valeur moyenne des propriétés MLS CREA a augmenté de 31,6 % d'une année à l'autre pour s'arrêter à 716 828 $CAN.
Cette situation ne concerne pas seulement les villes à forte densité de population comme Toronto ou Vancouver, qui figuraient auparavant parmi les villes les plus chères du monde. Les hausses de prix se produisent à l'échelle nationale et touchent même les plus petits quartiers.
Si les vendeurs et les propriétaires sont sans aucun doute ravis des prix de vente record, le rythme rapide de la croissance inquiète les économistes et les responsables politiques. Après tout, pour acheter une maison au Canada, les acheteurs seront obligés de contracter des prêts hypothécaires importants, qu'ils ne pourront probablement pas se permettre si les taux d'intérêt augmentent.
La semaine dernière, le principal organisme de réglementation bancaire du Canada a proposé de relever les tests de résistance des prêts hypothécaires pour résoudre le problème et de réduire le pouvoir d'achat de 5 %. Contrairement à la Nouvelle-Zélande, qui a depuis longtemps augmenté les taux hypothécaires, les banques canadiennes n'agissent pas de manière aussi agressive.
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